58e anniversaire de l'indépendance : de nouvelles dispositions prises pour le défilé militaire et civil

Vendredi 10 Août 2018 - 19:00

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Le préfet du département de Brazzaville, Pierre Cébert Ibocko Onangha, a annoncé, le 10 août, des mesures prises cette année pour que le défilé ne se passe avec une multitude de carrés comme par le passé.

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Cébert Ibocko Onangha s'est adressé dans une mise au point faite pour démentir l’information relayée dans les réseaux sociaux selon laquelle le défilé civil et militaire prévu pour célébrer le 58e anniversaire de l'indépendance n’aura pas lieu.

« A l’accoutumée, le défilé était comme une porte ouverte à tout le monde, chacun arrivant avec telle ou telle pancarte. Les choses seront désormais bien structurées, très bien élaborées au point où le désordre sur la place du boulevard Alfred-Raoul ne sera plus toléré », a indiqué le préfet de Brazzaville.

La particularité pour le prochain défilé, a-t-il expliqué, est que les participants seront rangés dans leurs arrondissements respectifs (société civile, partis politiques et communautés étrangères, etc.). Le monde du travail, a-t-il ajouté, ne va pas défiler mais les gens pourront se constituer dans les carrés des forces vives des arrondissements pour y participer.

« Chaque arrondissement aura dix carrés. Prenons le cas de Talangaï, le 6e arrondissement : le premier carré sera 6/1 ; le deuxième 6/2 ; le troisième 6/3 ; le quatrième 6/4, ainsi de suite, jusqu’à 6/10. Ainsi fait, le 6/10 ne peut pas passer immédiatement après le 6/1. Pour respecter la chronologie, il faut donc de l’ordre et de la discipline. Les gens doivent être bien encadrés, bien orientés et bien disposés. Le défilé par ministère est exclu », a martelé Pierre Cébert Ibocko Onangha.

De même que les partis politiques et les associations ne pourront plus défiler avec les effigies personnalisées. « C’est qu’au passage, souvent les géniteurs de ces associations se lèvent, quand bien même ils sont derrière le chef de l’Etat. Il s’agit là des ministres et des cadres des administrations congolaises comme s’il y avait plusieurs chefs ; cela faisait désordre et voilà pourquoi nous en avons mis un terme », a précisé le préfet.

Répondant à une question de savoir si les mêmes dispositions seront observées à l'intérieur du pays, Pierre Cébert Ibocko Onangha, a fait savoir que cela relève de la compétence du ministère de l’Intérieur, la structure habiletée à gérer ce genre de problèmes. « Je ne réponds que de Brazzaville, je ne réponds pas des autres départements », a-t-il conclu.

 

Guillaume Ondzé

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