Parlement : les sénateurs du département de Brazzaville interpellés par leur base

Samedi 22 Septembre 2018 - 13:45

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Les conseillers municipaux  et communaux ont eu une rencontre avec leurs élus, le 20 septembre, au cours de laquelle ont été abordées bon nombre de questions d’intérêt public entravant la bonne marche de la nation.

 

Le collectif des sénateurs de Brazzaville a présenté aux élus locaux son rapport synthèse, faisant le point des quatre dernières sessions parlementaires. Au terme de la présentation, les conseillers ont rebondi sur certains sujets d’actualité.

Dans leurs interventions, ils se sont appesantis sur bon nombre de problématiques, notamment celle liée à la création d’une commission chargée d'examiner le statut de l’élu local afin de lui donner les moyens de sa politique. A cet effet, ont –ils rappelé, les élus locaux ne bénéficient d’aucun traitement mensuel alors que les suppléants des députés  en ont droit.   « Il faut aller plus loin dans le statut de l’élu local », a dit l’un d’entre eux.

 La non-application des lois votées au parlement a été également évoquée. « L’essentiel n’est pas de prendre les lois mais il s’agit surtout de les appliquer », a signifié un autre conseiller.

L’idée d’une enquête parlementaire sur la question sociale, véritable casse-tête aujourd’hui a également émise. Les conseillers ont soulevé le problème de l’école en perdition, de la santé, de la sécurité des citoyens, des érosions, du manque criard des enseignants dans les établissements scolaires, la précarité de la vie dans certains quartiers, les négociations avec le Fonds monétaire international, sans oublier l’épineuse question de la lutte contre les antivaleurs.

Répondant à toutes ces préoccupations, le président du collectif des sénateurs de Brazzaville, Pierre Ngolo, a laissé entendre que le parlement a toujours été attentif aux problèmes liés à la vie des citoyens et aussi des conseils municipaux et départementaux, renvoyant les élus locaux aux séances des questions orales avec débats au niveau des deux chambres. Sur la lutte contre les antivaleurs, par exemple, celle-ci  est un défi à relever, a-t-il dit, ajoutant que chacun est mis devant ses responsabilités et que quiconque reconnu coupable d’avoir commis un acte doit répondre. Cette lutte, a renchéri Pierre Ngolo, concerne tous les Congolais, quel que soit leur rang ou statut social. « Arrêtons de gérer la complaisance, les préjugés. La lutte contre les antivaleurs est un impératif de l’heure qui s’impose à tous », a-t-il martelé.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les conseillers municipaux lors de la rencontre

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