Conférence de Palerme sur la Libye: une occasion de plus pour relancer le processus de paix

Lundi 12 Novembre 2018 - 15:15

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La rencontre qui s'est ouverte, le 12 novembre, intervient après celle de mai dernier, à Paris, qui avait abouti à un accord sur la date du 10 décembre pour la tenue des élections nationales dans le pays.

Le processus électoral a été retardé et devrait finalement démarrer au printemps 2019. Mais l'incertitude plane sur la présence du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Cette nouvelle conférence reste fragilisée. Le maréchal Khalifa Haftar aurait refusé d'y participer, faisant durer le suspense. Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, se serait rendu, le 11 novembre, à Benghazi, pour le rencontrer. La conférence de Palerme est minée par les tensions entre factions libyennes. Le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj,  souhaite qu'elle débouche sur "une vision commune vis-à-vis du dossier libyen", soulignant "la nécessité d'unifier les positions" de Paris et Rome.

Pour Giuseppe Conte, " la conférence de Palerme est un pas fondamental dans l'objectif de la stabilisation de la Libye et pour la sécurité de toute la Méditerranée". Le numéro 3 américain, David Hale, a pour sa part déclaré: "Nous soutenons les élections le plus tôt possible mais des délais artificiels et un processus précipité seraient contre-productifs". Un avis partagé par l'envoyé spécial des Nations unies, Ghassan Salamé. Il a indiqué qu'une conférence nationale devrait se tenir début 2019, enterrant de facto la perspective d'élections avant la fin de l'année.

Seront présents à cette conférence organisée en collaboration avec la Mission d'appui des Nations unies en Libye, l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, et des représentants de plus d’une vingtaine de pays voisins et partenaires de la Libye.

Noël Ndong

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