Criminalité frontalière: les États-Unis aident le Congo à lutter contre le trafic d'êtres humains

Mercredi 12 Décembre 2018 - 17:45

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L’ambassadeur américain, Todd P. Haskell, a indiqué, le 11 décembre, que l’adoption de la loi complète contre la traite pourrait lutter contre le phénomène de trafic des personnes au Congo.

Todd P. Haskell l’a annoncé dans son mot de circonstance prononcé lors de la cérémonie du lancement officiel de l’atelier de formation des cadres des ministères et membres de la société civile sur « La traite des personnes », ouvert par la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

D’après le diplomate américain, la loi contre la traite fait partie de quelques mesures que le Congo pourrait prendre pour montrer son engagement à lutter contre ce phénomène. Parmi celles-ci figurent la relance de la commission interministérielle sur le trafic ; l’intensification des enquêtes; les poursuites judiciaires ; les condamnations des trafiquants ainsi que la mise en place des équipes spécialisées aux frontières pour empêcher les mineurs d’entrer au Congo sans leurs parents.

En outre, l'ambassadeur américain a rappelé que chaque pays doit lutter contre cette forme moderne d’esclavage. « Les estimations sont de vingt-cinq millions le nombre de victimes du travail forcé dans le monde, dont un quart sont des enfants. Derrière ces victimes se trouve une industrie massive générant des profits annuels estimés à cent cinquante milliards de dollars », a souligné Todd P. Haskell.

Par ailleurs, la ministre Antoinette Dinga Dzondo a souligné que ce phénomène a été révélé au Congo en 2004, se rapportant au travail des enfants des communautés étrangères.

À cet effet, le gouvernement avait pris tôt la mesure de ce phénomène qu’il a étendu au-delà du seul cas du travail des enfants, a-t-elle expliqué. Et d’ajouter que d’octobre 2012 à octobre 2015, un projet de lutte contre la traite des personnes avait été mis en œuvre par le gouvernement. « Le mal n’est pas totalement extirpé dans la société. Il se pourrait même qu’il ait pris des formes nouvelles. Il faut dresser un état des lieux et tracer les perspectives afin que ce phénomène disparaisse à jamais du quotidien », a déclaré Antoinette Dinga Dzondo.   

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

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