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Mardi 15 Janvier 2019 - 11:00

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Tout indique, en ce début d’année 2019, que le débat politique va être relancé sur la scène publique après de longs mois durant lesquels il s’est trouvé occulté par les difficultés économiques sur lesquelles se focalisait l’attention de la société civile. Les négociations avec les créanciers du Congo s’accélérant et l’accord avec le Fonds monétaire international se profilant à l’horizon proche, la majorité comme l’opposition s’apprêtent à débattre des questions dont dépend l’avenir du pays, avec en toile de fond l’échéance électorale majeure de 2021.

Du côté de l’opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, qui occupe dans la gouvernance publique une place reconnue par la Constitution et qui de ce fait détient l’autorité nécessaire pour réunir sinon la totalité du moins le plus grand nombre des formations opposées au pouvoir, s’emploie à renforcer ses positions sur la place publique. S’il n’est pas certain aujourd’hui qu’il parvienne à convaincre les opposants dits « radicaux » de se rallier au parti qu’il dirige,  Pascal Tsaty Mabiala a toutes les cartes en mains pour préparer la prochaine élection présidentielle. Aller jusqu’à prédire sa candidature serait une erreur dans la mesure où l’homme se garde bien d’aborder cette question mais, il ne fait aucun doute que tout sera mis en œuvre afin que son parti soit très présent lors de cette échéance.

Côté majorité, c’est-à-dire le Parti congolais du travail, la remise en marche en vue du grand scrutin de 2021 est toute aussi certaine. Et, bien sûr, elle se concrétisera par la tenue du congrès national que les militants attendent depuis des années avec l’espoir de voir émerger dans les instances dirigeantes du parti une nouvelle génération de femmes et d’hommes politiques venus de tous les départements du Congo. S’il est impossible, aujourd’hui également, de dire ce qu’il sortira de cette grand-messe dont la tenue devrait être annoncée prochainement, il est à peu près certain qu’elle permettra au parti qui détient la majorité dans les deux chambres du parlement et qui commande depuis des décennies la destinée du pays de se rénover, de se moderniser, de s’adapter afin de répondre aux attentes des nouvelles générations de militants.

Conclusion de ce qui précède : les prochains mois verront à coup sûr s’amplifier le débat civique, avec en priorité la mise en ordre de la gouvernance publique. Personne, honnêtement, ne saurait s’en plaindre.

 

 

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