Ministère de la Santé et de la population : sept grands défis à relever cette année

Mercredi 23 Janvier 2019 - 15:30

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Les actions à mener dans le secteur ont pour objectif principal l’amélioration de l’offre et de la qualité des soins en faveur de la population.

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a dévoilé les grandes lignes de l’action de son département ministériel, le 23 janvier à Brazzaville, lors d’un échange avec les responsables des structures sous tutelle et les partenaires. Cette action repose principalement sur sept axes que le président de la République avait déjà évoqués dans son discours sur l’état de nation devant le parlement réuni en congrès, le 29 décembre dernier. Il s’agit de l’opérationnalisation effective de l’assurance maladie dès le premier trimestre de l’année en cours; le déploiement judicieux du personnel de santé; l’amélioration de l’accès aux soins spécialisés en général et à ceux liés à l’insuffisance rénale en particulier;  la disponibilité permanente des médicaments et produits de santé, notamment les antirétroviraux; la densification de la riposte vaccinale contre les épidémies; l’installation d’un laboratoire ultra moderne au centre anti tuberculeux de Brazzaville;  la revitalisation des districts sanitaires.

« Ces défis interpellent tous les acteurs à différents niveaux de la pyramide sanitaire et nous poussent à revoir notre manière de travailler », a déclaré la ministre Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a, par ailleurs, instruit l’inspection générale de la santé à réprimer, conformément à la réglementation, les comportements déviants constatés dans les structures sanitaires publiques et privées.

Pour accélérer la mise en œuvre du Programme national de développement sanitaire 2018-2022, tous les organes y relatifs doivent être mis en place au plus tard à la fin du premier trimestre de cette année, selon la ministre de la Santé et de la population. Ces organes ne sont autres que le Conseil national de santé, le Comité technique de suivi, les comités départementaux de coordination et de suivi. « Le champ est grand mais il y a peu d’ouvriers compétents. Chaque membre du cabinet doit être à la hauteur des exigences de l’heure. Il n’y a de place ni pour les figurants ni pour les paresseux », a-t-elle averti.

D’ici à la fin de cette année, chaque département du pays doit avoir au moins un district sanitaire opérationnel, un réseau de formations sanitaires de premier échelon et un hôpital de recours, les deux liés par le système de référence et de contre référence. A l’égard des partenaires sociaux, le ministère maintiendra le dialogue social pour garantir un climat propice de travail. Jacqueline Lydia Mikolo a ainsi appelé les centrales syndicales à prendre en compte, dans leurs revendications, la contrainte de crise financière que traverse le pays.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre de la Santé avec les cadres du département et les partenaires

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