Enseignement général : clotûre des inscriptions aux examens d'Etat

Jeudi 7 Février 2019 - 20:12

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Lancée le 1er décembre dernier, la période des inscriptions au baccalauréat, au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE)  a pris fin le 2 février.

Depuis quelques jours, les directions départementales de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation (DDEPSA) sont en train d’acheminer les dossiers vers la direction des examens et concours (DEC). Le département des Plateaux a été parmi les premiers à déposer les dossiers. « Dès la rentrée scolaire, nous avions ventilé la note de service inhérente à la date de dépôt des dossiers aux examens d’Etat. Nous nous sommes impliqués très tôt pour que les délais soient respectés tel que fixés par la tutelle. Tous les enfants qui ont déposé leurs dossiers verront leurs noms sur la liste », espère le DDEPSA des Plateaux, Raymond Mbourongon.

Certaines directions départementales et les deux centres de Luanda et du Cabinda ont quasiment accompli cet acte. André Mfoura, DDEPSA de la Cuvette, a enregistré 5 302 au CEPE ; 3 559 au BEPC et 2 314 au baccalauréat. En effet, après cette phase de dépôt de dossiers, la DEC procédera par l’élaboration des listes provisoires qui seront renvoyées par la suite dans les différents établissements scolaires pour des éventuelles corrections.

« Après la validation, interviendra la saisie des listes, le contrôle et la vérification des listes provisoires qu’on doit renvoyer dans les établissements pour que chaque candidat, officiel ou libre, puisse vérifier si son nom a été bien reproduit ou écorché pour correction avant de renvoyer les listes pour affichage », a assuré le DEC, Jean-Pierre Mbenga.

Des réformes observées dans le dépôt des dossiers

Conformément à la circulaire n° 0417 du ministère de tutelle, les inscriptions des candidats libres se sont déroulées à la direction générale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle. Ainsi, les candidats libres ont dû payer la somme de 15 000 FCFA pour ceux résidant au pays et les étrangers 20 000 FCFA en ce qui concerne le baccalauréat. Pour le BEPC, les nationaux ont versé 10 000 FCFA et les étrangers 15 000 FCFA.

Une autre innovation concernait la fourniture de deux photocopies en couleur de l’original de l’acte de naissance. Une nouveauté qui a donné des sueurs froides à certains candidats dont l’âge figurant sur le diplôme ne correspondait pas à celui de l’acte de naissance. Ces derniers ont été obligés de recourir à la justice pour l’établissement des jugements supplétifs, chose qui n’était pas facile.   

Quant à la publication du calendrier des examens d’Etat, il est tributaire de la programmation du baccalauréat français. « Nous avons des classes renforcées à Pointe-Noire. Les élèves qui y fréquentent présentent les baccalauréats congolais et français.  À Brazzaville, les candidats inscrits au baccalauréat à l’école Notre-Dame du rosaire sont dans la même situation. Pour ne pas les pénaliser, nous leur donnons la chance de présenter ces deux examens. Donc, nous attendons la publication du calendrier du baccalauréat français pour que nous ajustions le nôtre. Dans tous les cas, nous savons tous que c’est à partir de juin qu’auront lieu les examens d’Etat », a expliqué le DEC, Jean Pierre Mbenga.

Parfait Wilfried Douniama

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