Sculpture : "L’orchestre de squelettes" s’invite à la Halle de la Gombe

Samedi 16 Février 2019 - 13:15

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L’installation vivante atypique de Danniel Toya occupera la salle d’exposition de l’Institut français (IF), du 21 février au 3 mars, en lancement de sa nouvelle saison d’exposition.

Photo 1 : L’orchestre de squelettes  Photo 2 : Danniel Toya et ses sculptures animéesQualifié de « projet tout à fait unique », L’orchestre de squelettes entend offrir un concert-performance, dont Danniel Toya sera le chef  au vernissage de l’exposition.

Un spectacle singulier du sculpteur que l’IF tient pour « un artiste à part de la scène contemporaine congolaise ». Pareille présentation n’est pas sans attiser la curiosité des amateurs pour le travail de l’original constructeur de robots, « spécialiste de la mécanique de la débrouille, grand utilisateur de tôles, de fils de fer et de matières récupérées ».

En effet, apprend-on, c’est sur la base d’un assemblage d’objets électriques ou électroniques que Danniel Toya s’adonne à la construction de sculptures animées donnant ainsi une nouvelle vie à différents objets de récupération. Avant les Kinois, les Nantais et Anversois ont apprécié ses créations et performances.

Les publics de la Maker fair des Machines de l’île de Nantes (France) et ceux du festival d’Eté d’Anvers (Belgique) lui ont fait bon accueil.

Principale activité de la soirée du 21 février, l’installation sera enrichie par l’apport d’autres performeurs de la ville. Mais encore, les clichés d’Anastasie Langu lui viendront en complément.

Un talent va en accompagner d’autres : « la jeune photographe n’est autre que la révélation des dernières Rencontres internationales de l’art contemporain de Brazzaville et lauréate du concours Artembo 2018 ». Du reste, son travail artistique a été aiguisé, pour avoir notamment œuvré depuis plusieurs années avec les performeurs kinois. C’est donc son regard sur le travail créatif de Danniel Toya qu’elle livrera. La soirée s’achèvera autour d’un concert du groupe Ba Nkosi, qui s’apparente à la musique produite par le fameux chanteur Jupiter que connaissent bien les habitués de la Halle de la Gombe.Danniel Toya et ses sculptures animées

L’installation, dont le vernissage est programmé le 21 février, est le fruit d’un mois de résidence du sculpteur à la Halle de la Gombe. Pendant cette période, Danniel Toya a reçu « plusieurs fois par semaine la visite de classes d’écoliers qui suivent avec lui des ateliers de construction de robots en carton », a indiqué l’IF. Sans doute ces écoliers ont-ils apprécié les détournements poétiques et les sujets pleins d’humour de l’artiste.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Photo 1 : L’orchestre de squelettes Photo 2 : Danniel Toya et ses sculptures animées

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