Vie des partis : le MCDDI dégage sa responsabilité sur une probable destitution du député Guy-Brice Parfait Kolélas

Mercredi 20 Février 2019 - 17:18

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Par la voix de son président, Euloge Landry Kolélas, la formation politique se désengage de toute décision qui sera prise à propos du mandat de son ancien membre à l'Assemblée nationale, ce dernier étant devenu leader d'un autre parti.

 

Euloge Landry Kolélas a fait par du point de vue du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), le 19 février à Brazzaville, au cours d'un échange avec sa base dans le cadre de la relance des rencontres dites "Mbongi".

En effet, une information non encore officielle ferait état de la destitution du mandat de Guy-Brice Parfait Kolélas à l'Assemblée nationale. Pour rappel, ce dernier avait été élu, en 2012, député de la circonscription électorale de Kinkala, sous la bannière du MCDDI. Or, Guy-Brice Parfait Kolélas a créé bien après son propre parti, l'UDH-Yuki. Les élections législatives de 2017 n'ayant pas eu lieu dans certaines circonscriptions du Pool à cause de la situation d'insécurité qui prévalait dans ce département, il avait bénéficié de la décision reconduisant ipso facto les anciens députés de ces circonscriptions, en attendant l'organisation des élections législatives partielles dans ces zones.

Aujourd'hui, le problème qui se pose serait celui de la légitimité de son mandat, entendu qu'il n'est plus membre du MCDDI; la création de son parti étant une démission de fait, selon Euloge Landry Kolélas. « Vous faites partie d’une organisation politique et vous allez créer une autre ; c’est une démission de fait.  Et en quoi est- ce que la responsabilité du MCDDI est-elle engagée ?  Nulle part ! », a-t-il laissé entendre.

Pour le président du MCDDI, au cas où le député Guy-Brice Parfait Kolélas serait débarqué de l’Assemblée nationale, cela relèverait tout simplement de la loi et de la Constitution. « Le problème s’est posé au moment où il a eu son récépissé et ça c’est la loi qui le lui rappelle, c’est l’Assemblée nationale et le ministère de l’Intérieur, ce n’est pas le MCDDI », a-t-il renchéri.

La relance des « Mbongui » qui sont des lieux d’échanges et de débats autour des questions politiques, économiques, sociales, etc., permettra au parti de retrouver sa vivacité. Le président du MCDDI a également abordé la question de la restructuration du mouvement dans les jours à venir en vue de le redynamiser.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Euloge Landry Kolélas devant sa base

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