Cinéma : faire vivre la magie du court métrage à travers des productions féminines

Jeudi 21 Mars 2019 - 20:27

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A l’occasion de la Fête du court métrage en France, l’Institut français du Congo (IFC) a proposé, à Brazzaville, une projection des fims courts essentiellement réalisés par des femmes afin de faire valoir leur apport dans ce domaine.

La Fête du court métrage qui s’est tenue du 13 au 19 mars, en France, est une véritable période qui expose le charme du film court au plus grand nombre :  cinéphiles, néophytes, jeunes publics et familles. Elle permet à tous de découvrir le court métrage à travers différentes projections partout en France et aussi à l’international.

Concernant sa célébration à l’IFC de Brazzaville, la programmation a été faite par la réalisatrice congolaise, Liesbeth Mabiala, en collaboration avec le Centre de recherche en art cinématographique. Dans le but de faire découvrir ou redécouvrir le court métrage, la programmation a proposé au public deux films documentaires, à savoir "De quoi avons-nous peur" d’Aneth Matondo et " Boloko" de Pascale Touloulou, ainsi que deux films fictions que sont "Dilemme" de Liesbeth Mabiala et "M. Sam" de Luyzo Mboumba.

Lumières éteintes, silence comble dans la salle, c’est dans une atmosphère captivante que s’est tenue toute la projection cinématographique. Chacun, très concentré devant le déroulé de chaque histoire, a pu en tirer sa propre leçon.

 « C’est toujours une grande fierté de voir le public touché par son œuvre et le sourire se dessiner sur leurs visages après projection », en pense Aneth Matondo.

Parmi ces œuvres, "Boloko" c’est l’histoire contée par la fille d’un ex-détenu sur le calvaire qu’a enduré ce dernier, combien même innocent. Et "Dilemme", quant à lui, embarque le public dans l’histoire de vengeance d’une jeune femme décédée qui ne cesse d’apparaître à sa sœur car révoltée contre l’histoire d’amour entre sa sœur et son amoureux qui n’est autre que son ex- employeur et le coupable de sa mort.

Fondées sur des réalités contemporaines telles que le harcèlement sexuel, le meurtre, la méchanceté, l’injustice, le public a salué toutes ces œuvres inspirantes initiées par des femmes passionnées d’art.

« C’est pour une première fois que des courts métrages m’emballent autant. Avant, je les trouvais trop brefs et inachevés. Dorénavant, ma position pour le court-métrage semble plus positive », a déclaré une jeune étudiante brazzavilloise.

Notons qu’on peut retrouver, dans le court métrage, les mêmes catégories que dans le long métrage : film expérimental, d'animation, documentaire, de fiction, film politique, etc.

Jessica Atipo

Légendes et crédits photo : 

L'affiche du film "Dilemme"

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