Hydrocarbures : le prix de Djéno mélange fixé à 62, 4 dollars par baril

Mercredi 17 Avril 2019 - 20:30

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La moyenne trimestrielle a été arrêtée, lors de la réunion de fixation des prix des hydrocarbures produits en République du Congo, tenue le 17 avril à Brazzaville, sous la coordination du ministre de tutelle, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Outre Djéno mélange, les prix fixés en dollar par baril au cours de la réunion, organisée par la société Chevron, concernent Nkossa Blend :62,0 ; Yombo : 59,1 ; Nkossa butane : 45,7 enfin Nkossa propane : 33,4. Par rapport au Brent daté, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais sont les suivantes : Djéno mélange : -1,3  ; Nkossa blend : -1,2 ; Yombo :-4,2. Nkossa butane : 3,9 par rapport au butane North West Europe et Nkossa propane :  5,6 par rapport au Propane Mont Belvieu.

« Les perspectives de prix de Brent daté au deuxième trimestre dépendront essentiellement de l’évolution des taux d’intérêt au niveau de la FED ( Réserve fédérale amérciane, ndlr) et de celle du dollar américain par rapport aux autres monnaies », indique le communiqué final des travaux.

Le prix du Brent daté dépendra également du ralentissement de la croissance chinoise, du respect des coupes de production annoncées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ainsi que des tensions géopolitiques.

Par ailleurs, notons que sur le marché mondial, la tendance est à la hausse. Cette remontée du prix à 62 barils est soutenue notamment par la réduction de la production de l’Opep.  

Le resserrement de l’offre et de la demande pétrolières mondiales, les sanctions des Etats-Unis contre le Vénezuela et l’Iran, les crises géopolitiques, notamment en Libye, sont parmi les facteurs ayant contribué à la remontée des cours des prix du pétrole sur le marché.

« L’analyse du marché pétrolier tel que présenté, nous commande la plus grande prudence tant le contexte économique pétrolier international reste fragile », a déclaré le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, avant de relever : « La recherche des équilibres entre l’offre et la demande et l’adéquation des besoins des pays producteurs et consommateurs constituent un véritable défi pour les politiques énergétiques de nos jours ».

Face à ces enjeux, la réponse urgente aux besoins de la population congolaise en produits finis passe, selon le ministre, par le biais de la construction d’une nouvelle raffinerie et l’implantation de nouveaux points de distribution sur l’ensemble du territoire. La valorisation du gaz, particulièrement dans l’énergie, et les projets d’engrais azotés permettront de soutenir l’agriculture.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants à la réunion des prix

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