CAN 2019 : Mpoku, Kebano et Tisserand optimistes sur la qualification congolaise au deuxième tour

Mardi 23 Avril 2019 - 18:34

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La RDC affrontera, dans le groupe A de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), l’Egypte, pays organisateur de la compétition, le Zimbabwe et l’Ouganda. Les joueurs des Léopards ont eu une réaction assez positive sur le tirage au sort, optimistes quant à la qualification pour le deuxième tour. C'est le cas de Mpoku, Kebano et Tisserand.

Milieu organisateur du Standard de Liège, en Belgique, Paul-José Mpoku -qui tient à bien finir la saison afin de figurer parmi les vingt-trois retenus pour la CAN- reconnaît que le groupe est relevé avec l’Egypte. « Il nous faudra être prêts dès le premier match face à l’Ouganda pour aborder dans les meilleures conditions notre deuxième sortie face à l’Égypte, même si on sait que ça ne va pas être facile. Pour moi, on devra se méfier de toutes les équipes, on devra les prendre toutes au même niveau, sans minimiser un seul adversaire », a-t-il déclaré à Leopardsfoot.com.

Pour sa part, l’attaquant Neeskens Kebano, qui a connu une saison difficile à Fulham du reste relégué en Championship (D2 anglaise), « Ce sera difficile, mais loin d’être impossible de sortir de cette poule, surtout si le Congo joue à son niveau. Tout en sachant qu’il n’y a plus de "petites équipes" aujourd’hui en Afrique… On l’a constaté avec le Zimbabwe dans notre poule qualificative, à domicile comme à l’extérieur ». A l’en croire, les adversaires les plus compliqués à jouer seront le Zimbabwe et l’Ouganda. « L’Egypte est une grande équipe africaine, donc il n’y aura pas de difficulté à être motivé et hausser notre niveau. Mais face aux autres, il y a le risque de "pécher" en termes de motivation et d’envie. Mais c’est une CAN et il faudra tout donner, donc être à 100 % si l’on souhaite passer », a lâché le joueur formé au Paris-Saint-Germain et passé par Genk en Belgique.

Kebano pense que l’Ouganda est l’équipe dont il faudra le plus se méfier, car elle n'est pas connue. « Nous avons affronté le Zimbabwe en poules et nous avons souffert contre lui. Le retrouver sera un atout car on pourra mieux l'aborder, on connaît désormais ses points forts et on a repéré ses joueurs-clés. Quant à l’Egypte, c’est une équipe assez médiatisée, quelques uns de ses joueurs sont connus. Mais l’Ouganda… Je ne pourrais pas vous donner le moindre nom si vous me demandez de citer un de ses joueurs ! Ce sera donc difficile de le manœuvrer », a-t-il laissé entendre.

Quant à Marcel Tisserand de Wolfsbourg en Allemagne, le groupe est assez équilibre. « On va retrouver le Zimbabwe qui était dans notre groupe pendant la phase de qualification. Nous le connaissons bien pour l'avoir affronté à deux reprises en phase de poules. Nous devrons tirer les leçons de ces deux confrontations pour mieux l'aborder cette fois-ci. C’est une équipe bien organisée, avec des joueurs techniquement à l’aise mais pas insurmontables. Nous devrons bien évidemment nous méfier de l’Égypte qui est le pays hôte. Elle sera surmotivée, mais ça sera à nous de profiter de la pression qu’ils auront (les joeurs,Ndlr) face à leur public pour négocier un bon résultat, voir les surprendre », a estimé le défenseur formé à Monaco.

Et de conclure : « Ça ne va pas être évident, mais je pense que nous avons la capacité de sortir de cette poule en étant bien concentrés. J’ai fais partie du groupe qui a joué la CAN en 2017, je trouve qu’on avait fait un parcours honorable. Mais au vu du potentiel de l’équipe actuelle, on doit faire mieux qu’au Gabon, aussi bien au niveau de l’organisation qu’au niveau technique. Pour moi, cette CAN promet d’être exceptionnelle ».

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Mpoku, (dernier au premier rang à droite) et Tisserand (troisième au deuxième rang à partir de la droite), avec les Léopards

Notification: 

Non