Droits humains : le Congo revoit la copie de son action sociale envers les vulnérables

Mercredi 24 Avril 2019 - 16:57

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La loi d’orientation de l’action sociale, approuvée récemment en Conseil des ministres, sera transmise au parlement pour adoption. L’action sociale bénéficiera ainsi du fondement juridique qui lui manque jusque-là.

La prévention, la protection, la prise en charge et la promotion des personnes ou ménages vulnérables constituent le fondement de l’action sociale. Celle-ci vise donc à préserver ou rétablir les différentes catégories de couches sociales dans leur dignité, de sorte qu’elles ne soient pas des laissées-pour-compte. La situation de précarité liée parfois à l’âge, à une maladie, à un handicap ou à une catastrophe, dans laquelle celles-ci peuvent se trouver, appelle à un devoir d’assistance, à la nécessité d’intervenir en vue de les protéger.  « Le projet constitue un cadre de référence du dispositif institutionnel en faveur des ménages et groupes vulnérables », a fait savoir la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

L’action sociale qui sera donc reconfigurée après l’adoption par le parlement de la loi d’orientation se conformera ainsi à la Constitution. Celle-ci, en effet, définit des mesures spécifiques en faveur des enfants, des personnes âgées, des personnes vivant avec handicap et de la population qui dispose, d’ailleurs, des Conseils consultatifs consacrés par la loi fondamentale.

Le président de la République a dit…

Denis Sassou N’Guesso s’est félicité de l’adoption attendue de ce texte refondateur de l’ensemble de la politique nationale en faveur des citoyens les plus vulnérables. Le chef de l'Etat a, par ailleurs, rappelé la politique de gratuité ou de prise en charge par les pouvoirs publics d’un certain nombre de prestations sociales.  Il s’agit notamment de la mise en œuvre du projet Lisungi profitable aux ménages démunis en termes de pouvoir d’achat, la gratuité des traitements et soins de la tuberculose, du VIH/sida et la césarienne, la mise en œuvre d’une politique orientée vers la prise en charge des problématiques Mère-Enfant comme l’indique l’opérationnalisation de l’Hôpital Blanche-Gomes.

Il reviendra donc au chef du gouvernement d’inviter les ministres en charge des questions évoquées d’interagir davantage pour mieux répondre aux besoins des différentes couches sociales vulnérables pour l’efficacité de l’action sociale dans le pays.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre des Affaires sociales

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