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Mercredi 15 Mai 2019 - 12:02

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Nous ne le répèterons jamais assez : il est temps que les pouvoirs publics, du haut en bas de l’échelle, envoient des messages forts et clairs à la société civile pour lui confirmer que l’Etat va faire tout ce qui est en son pouvoir afin de tirer le meilleur parti, pour la nation, de l’accord de long terme qui se précise avec le Fonds monétaire international.

Le plus important, dans le moment présent, est en effet de rendre confiance aux citoyennes et aux citoyens qui, à aucun moment, ne sont descendus dans la rue pour faire entendre leur voix comme cela s’est passé dans tant de pays ces derniers mois, mais qui ont payé au prix fort les tensions économiques et financières générées par la chute des cours de l’ « or noir » sur les marchés mondiaux. Si chacun, à la place qu’il occupe, s’emploie à développer ses activités petites ou grandes, le rebond qui se prépare aura une ampleur dont nous n’avons pas idée et la nation congolaise dans son ensemble en tirera de grands profits.

Redonner confiance à la collectivité ne relève pas du discours, mais de l’action. Avec, d’une part, la poursuite de la remise en ordre de la gouvernance publique et, d’autre part, des gestes forts qui marquent la volonté de l’Etat d’aider le secteur privé à se développer : réduction des impôts et des charges, simplification des procédures administratives, amélioration des aides sociales, soutien renforcé aux associations caritatives, appui à la création d’emplois, lutte contre le chômage et la précarité, poursuite et même accélération des grands travaux dans les domaines clés de l’éducation et de la santé…

Si aujourd’hui les caisses de l’Etat et des collectivités locales sont vides ou presque, tout indique à présent que dans le proche avenir, elles se rempliront à nouveau grâce à l’appui qui nous sera apporté sous les formes les plus diverses par la communauté internationale. Mais encore faut-il que la puissance publique, qui devra gérer ces apports de fonds, le fasse de façon telle que la nation tout entière et non quelques privilégiés en bénéficie.

Oui rien n’est plus important aujourd’hui que de garantir à la société civile que l’argent public sera bien et mieux utilisé qu’hier.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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