Lutte contre la malnutrition : le plan opérationnel 2019-2021 en élaboration

Mercredi 29 Mai 2019 - 17:30

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Le programme triennal de riposte devant permettre au Congo de booster la famine fait l'objet d'un atelier ouvert le 29 mai,  à Brazzaville, consacré à son élaboration et son adoption.

 

 

Les membres du Comité ad hoc national de lutte contre la malnutrition, les institutions d’aide au développement telles que le Programme alimentaire mondial (PAM), l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ainsi que quelques conseillers du chef de l’Etat participent à l'atelier de validation.

Jusqu’au 2 juin, sous l’égide du secrétaire général de la présidence de la République, point focal de lutte contre la malnutrition au Congo, Jean-Baptiste Ondaye, ces experts devraient travailler avec minutie de manière à rendre le document disponible.

La tâche à réaliser consiste, entre autres, à compiler et consolider les informations recueillies auprès des groupes de travail sectoriels mis en place à cet effet ainsi qu’à produire et adopter le corpus du cadre opérationnel de lutte contre la malnutrition au Congo.

L’atelier se tient autour de quatre groupes de travail, regroupant chacun des thématiques spécifiques. Le premier groupe, animé par la FAO et le PAM, réunit les acteurs agricoles, forestiers, de l’industrie, de la pêche, du commerce, du tourisme et de l’environnement.

Le deuxième, composé de l’Unicef et l’OMS, planche sur des questions de santé publique, des affaires sociales et d’enseignement primaire.

Le troisième, pour sa part, coordonné par le Pnud, s’en charge des questions du plan et des affaires foncières.

Quant au dernier groupe, les participants examinent les problématiques liées à l’intégration de la femme, l’énergie et l'hydraulique, l'équipement et l'entretien routier, l'enseignement technique et supérieur, les hydrocarbures, les zones économiques spéciales et la recherche scientifique.

« Le Congo dispose aujourd’hui d’un document de politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’implémentation de cette politique nécessite un cadre opérationnel qui nous permettra de disposer de toutes les informations sur les actions à mener ainsi que leur costing. Grâce au plan opérationnel, il sera possible de mieux cerner la situation des inputs pour envisager avec clairvoyance les indicateurs de suivi et d’évaluation des produits », a précisé le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye, qui a patronné les travaux.

Pour sa part, la représentante de la FAO au Congo, coordonnateur résident par intérim du système des Nations unies, a estimé que le pays dispose des atouts naturels pouvant mettre un terme à la malnutrition.

« L’Afrique est la région la plus touchée par la malnutrition dans le monde, avec des proportions qui atteignent pas moins de 28% de sa population, soit quatre fois plus que le niveau observé dans d’autres régions du monde. Elle fait partie des régions où l’insécurité alimentaire prend de l’ampleur, notamment en Afrique subsaharienne où l’on note une progression de 3%. S’agissant du Congo, le pays regorge d’énormes potentialités naturelles, capables d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de sa population, si sa production occupait sa vraie place dans le développement du pays », a souligné Suze Percy Filippini.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Jean-Baptiste Ondaye (au milieu) à l'ouverture de l'atelier / Adiac 2-Les participants / Adiac

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