Restructuration des quartiers précaires : la population s’imprègne du mécanisme de gestion des plaintes

Vendredi 19 Juillet 2019 - 16:45

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), les membres du comité local de développement du quartier Moukoundzi-Ngouaka ont été édifiés, le 18 juillet à Brazzaville, sur la maitrise du mécanisme de gestion des plaintes (MGP).

« Cette rencontre a pour but d’expliquer à la population cible du projet le mécanisme dont elle dispose à travers ce document pour faire valoir leurs droits », a indiqué l’expert en communication du projet Durquap, Dan Horphet Ibiassi.

Le MGP est une pratique qui consiste à recevoir, traiter et répondre aux réclamations des personnes affectées par le projet dans la transparence, l’impraticabilité et la sécurité. Ce mécanisme s’organise à trois niveaux et a pour objectif d’assurer la prise en compte des plaintes venant des communautés afin d’initier des actions correctives.

De même, le MGP  entend éveiller la conscience du public sur le projet,  détourner les cas de fraude et de corruption et augmenter la responsabilisation. Il fournit au personnel du projet des suggestions et réactions concernant sa conception. Il s’agit aussi d’augmenter le niveau d’implication des parties prenantes et prendre connaissance des problèmes avant les éventuelles complications.

« Ce projet est entièrement participatif, rien ne se fait sans l’avis, la participation et le consentement des populations. Dans chacun des quartiers retenus, toutes les structures matérielles qui seront aménagées où réaménagées ont été choisies et définies de commun accord avec les populations », a indiqué Dan Horphet Ibiassi, précisant que la participation de la population dans la réussite de ce projet est d'une importance capitale.  

En outre, le MGP permet de gérer les risques, de rectifier les erreurs non intentionnelles, de renforcer sa réputation au niveau des bénéficiaires et des autres parties, d’assurer la redevabilité vis-à-vis des parties prenantes, créer un environnement confiant, exempt d’abus en faveur des populations riveraines.

C’est un mécanisme qui se veut rapide, efficace, participatif et accessible à toutes les composantes. Il s’inscrit dans un contexte d’utilisation des renseignements tirés des plaintes pour orienter et améliorer le travail et les approches de mise en œuvre des activités du projet.

Rappelons que le projet Durquap, co-financé par la Banque mondiale et le gouvernement congolais, consiste à restructurer les quartiers précaires de Brazzaville et Pointe-Noire en leur dotant des infrastructures de base pour un meilleur cadre de vie.

 

Gloria Imelda Lossele (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Rencontre entre les membres du projet Durquap et la population de Moukoundzi Ngouaka

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