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Jeudi 8 Août 2019 - 14:39

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A moins d'une semaine de la célébration de notre Fête nationale, tous les yeux sont tournés vers le Palais présidentiel, à Brazzaville, et les spéculations vont bon train sur la teneur du discours à la Nation que prononcera, le 15 août, la plus haute autorité de la République, Denis Sassou N'Guesso.

Au centre des débats se trouve la question éminemment politique de la formation ou non d'un gouvernement qui aura la redoutable mission de traduire en actes les engagements pris par le Congo pour la mise en ordre de ses finances publiques et la relance de son économie durement impactée, ces quatre dernières années, par l'effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux.

Si personne ne peut dire aujourd'hui ce que décidera le chef de l'Etat concernant l'équipe ministérielle qui l'entoure, il n'est pas besoin d'être grand clerc pour conclure qu'en tout état de cause la volonté de mieux gérer à l'avenir la sphère publique se trouvera bien au coeur de l'action gouvernementale.

Ceci pour les trois raisons que voici résumées en quelques mots : d'abord, parce qu'ayant envoyé ces derniers temps sur le terrain nombre d'observateurs proches de lui afin de recueillir les doléances et les espoirs des citoyens, le président sait parfaitement ce que le peuple congolais attend de lui ; ensuite, parce qu'ayant suivi pas à pas la longue et difficile négociation qui a permis la conclusion de l'accord avec le Fonds monétaire international, il a pleinement conscience que des signaux forts devront être envoyés dans les semaines à venir si nous voulons que les différentes dispositions de cet accord se concrétisent rapidement ; enfin, parce qu'à moins de deux ans de l'élection présidentielle la majorité au pouvoir n'a pas d'autre alternative que de concrétiser au plus vite les engagements pris par l'Etat congolais envers la communauté internationale, mais aussi et surtout envers la société congolaise tout entière.

Si l'on ajoute à ce qui précède le fait que le Congo a su préserver son unité intérieure durant la passe difficile qui s'achève et qu'il est, de ce fait, le pays le plus stable, le plus fiable, d'une Afrique centrale en proie à de grands troubles,  les choix qui vont être faits et qui seront sans doute annoncés le 15 août s'annoncent décisifs à tous égards.  

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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