Clôture de l'atelier sur le paludisme : les participants s'engagent à soutenir " HBHI"

Lundi 18 Novembre 2019 - 18:45

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Les lampions se sont éteints, le 15 novembre, sur l'atelier du lancement de l'initiative " d'une charge élevée à un impact " ou " High burden high impact (HBHI)".

A l'issue des travaux qui ont duré deux jours, députés, ministres provinciaux de la Santé et les représentants de la société civile se sont engagés à soutenir l'initiative. Il s'agit d'une contribution au plus haut niveau pour la réduction de la morbidité et de la mortalité du paludisme dans les provinces ayant la forte charge de la maladie dans le pays.

 Cet atelier a permis également d'adopter la feuille de route du processus de mise en œuvre de HBHI dans les provinces ciblées. Le clôturant au nom du ministre de la Santé publique, le Dr Mukengeshay, directeur de Cabinet, a remercié les participants pour le travail abattu.

Le paludisme, a-t-il dit, est la première cause des consultations et d'hospitalisations dans les centres de santé et dans les hôpitaux. "La lutte contre le paludisme est une intervention à haut impact qu'il faut absolument mettre en œuvre", a-t-il déclaré. Il s'est réjoui de la volonté exprimée par tous les participants de lutter contre cette maladie, tout en rappelant la volonté politique exprimée par le chef de l'État de faire de l’accès aux soins de qualité au profit de la population congolaise une priorité.

Pour sa part, la représentante des partenaires, le Dr Monique, s'est félicitée de l'implication des participants pour la réussite de cette initiative. Les partenaires, a-t-elle souligné, sont disposés à accompagner le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP° pour la réussite de cette initiative.

Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Bakary, a réaffirmé, quant à lui, l'engagement de son institution à apporter son appui au PNLP, pour que cette initiative soit une réalité au niveau provincial.

Le paludisme reste un problème majeur de santé publique en République démocratique du Congo. Dans l'analyse situationnelle contenue dans le PSN 2016- 2020, il est responsable, avec les infections respiratoires aiguës, la diarrhée et les affections néonatales, de 77% de décès chez les enfants de moins de 5 ans. Lors de la revue à mi-parcours, on a noté une augmentation croissante de l'incidence des cas de paludisme qui est passée de cent trente-deux cas en 2013 à cent quatre-vingt-quatre en 2018.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Une vue des orateurs à l'issue de l'atelier sur le paludisme

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