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Jeudi 5 Décembre 2019 - 10:15

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Par ce repère à la compréhension duquel il faudrait ajouter au tout début le mot congrès, à la suite les déclinaisons démocratiques et sociales, pour faire en tout quelque chose comme Congrès d’initiatives démocratiques et sociales ( Cides),, est né un nouveau parti politique au Congo. Son fondateur est un homme plus ou moins connu de la scène nationale puisqu’il a assumé, en 1995-1996, les fonctions de ministre des Affaires étrangères.

Arsène Destin Tsaty Mboungou, pour ne pas le citer, est un ancien de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Du temps a passé qu’il n’a pu réintégrer son ancienne maison, les dissensions dans la cour intérieure de celle-ci ayant fait leur effet. Avant lui, confrontés aux mêmes difficultés de réinsertion, d’autres cadres avaient aussi créé leurs propres mouvements, enrichissant la place publique congolaise de ce qu’il lui faut pour débattre de l’avenir du pays et tenter de repousser plus loin, on l’espère toujours, les démons du repli sur soi.

Le moment choisi par l’ancien ministre de lancer sa formation politique n’est pas anodin. Ces dernières semaines nous renseignent suffisamment que dès le début de l’année prochaine, les entrepreneurs du secteur mettront le cap sur les échéances électorales futures : la présidentielle de 2021 et les législatives de 2022. L’heure se prête donc à des sorties de ce type et on n’est pas à l’abri de les voir se multiplier, d’assister à la constitution de nouvelles alliances, au réchauffement des plus anciennes.

A son rythme, le Cides sillonnera sans doute les 342 000 km2 du territoire national pour se faire connaître et s’implanter. Chaque fois qu’un nouveau parti naît, voyant la salle de réunion comble, on s’est souvent demandé où a-t-il trouvé autant d’adhérents le premier jour ? A-t-on affaire, entre autres, peut-être, en dehors de simples curieux, à une race de militants déçus de leurs formations qui sont à la recherche du lieu où la politique n’est ni le choix des divisions interethniques desquelles nous sortons toujours perdants, ni celui de l’absence de vision pour la cause nationale.

Le Cides aura le temps de faire ses preuves et savoir à quoi s’en tenir.

Les Dépêches de Brazzaville

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