Education : les jeunes bacheliers édifiés sur le choix d’orientation scolaire

Lundi 28 Septembre 2020 - 17:15

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Dans la vision de limiter le taux d’échecs constatés au niveau des études supérieures, les nouveaux bacheliers et étudiants ont bénéficié, le 25 septembre, des enseignements sur le choix des filières et de la formation.

Le taux d'échec peut être expliqué par le mauvais choix des élèves eux-mêmes ou par la volonté des parents imposée aux nouveaux bacheliers.

L’objectif est d’accompagner les jeunes sur des pistes universitaires afin de leur permettre d’analyser les différentes opportunités utiles à leur vie professionnelle.

Les  connaissances ont été données aux jeunes lors du salon d’orientation des études supérieures organisé au Complexe Révolution par la plateforme des associations dénommée « Dynamique Mwana Ekolo » que dirige Sidrick Dekambi.  

Les services de l’enseignement supérieur ont à cette occasion expliqué l'importance de l'orientation pour l’avenir. L’orientation est un facteur déterminant dans la formation. Elle est axée sur le questionnement, notamment avec le choix de la filière, l’établissement et l’emploi. Les trois éléments font recours à l’identification, la capacité intellectuelle, l’intérêt du choix, au domaine de compétence ainsi que la qualité afin d’éviter le mimétisme. « L’objectif du ministère est d’aider les bacheliers à mieux s’orienter, à leur faciliter l’insertion universitaire et professionnelle parce que l’université est un monde complexe dans son organisation et son fonctionnement », ont-ils déclaré.    

ils ont, par ailleurs, évoqué les différentes possibilités d’études post-baccalauréat au Congo : à l’étranger, à l’Université Marien Ngouabi et dans les écoles privées du pays.

 Le président de la plate-forme « Dynamique Mwana Ekolo », Sidrick Dekambi, a souligné dans son allocution que ce premier salon d’orientation sur les études d’enseignement supérieur a permis d’ouvrir les portes à une série d’activités sur les maux qui minent la jeunesse congolaise.

La plate-forme, poursuit-il, envisage apporter sa pierre à l’édifice et à la résolution d’une équation plus complexe du système éducatif au niveau supérieur. Selon lui, le constat fait a montré que les bacheliers et autres jeunes peinent à avoir des  connaissances des débouchés professionnels ou des métiers en rapport avec leur cursus scolaire. Les services chargés de l’orientation sont souvent mal connus ou totalement ignorés. « Après le baccalauréat, les étudiants éprouvent des difficultés pour s’orienter. La garantie de leur avenir professionnel ne se trouve pas à tout pris dans l’obtention du baccalauréat + 5 et plus. Le tout dépend du métier que l’on vise et du secteur d’activité dans lequel on souhaite travailler », a-t-il déclaré.

Au terme de la cérémonie, les jeunes bacheliers ont témoigné leur engouement à participer au salon d’orientation. Ils ont promis éviter de tomber dans les erreurs en faisant parfois la volonté de leurs parents.

Juliana Ongoko a indiqué qu’elle se voit s’ouvrir l’esprit sur les démarches de demande de bourses et d’avoir pris connaissance des écoles ayant un partenariat avec l’Etat congolais.   

      

Lydie Giisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

les participants du salon d'orientation (Adiac)

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