Infrastructures : le stade de Madingou prêt à accueillir la finale de la Coupe du Congo

Mercredi 20 Juillet 2016 - 18:00

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D’une capacité de 7000 places assises, le stade de Madingou, dont l’aire de jeu est en matière synthétique comme celle de Ouesso, relèvera le pari d’abriter le 14 août, la finale de la Coupe du Congo.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat et le président de la Fédération congolaise de football, Jean Michel Mbono, en  compagnie de quelques techniciens, ont affiché leur optimiste, le 19 juillet à l’issue de la visite du chantier. Construit par la société chinoise Zhengweï technique Congo, les travaux de ce stade sont réalisés à 95,73%. De septembre 2015 à juillet 2016, soit 11 mois, près de  350 personnes dont 12 Chinois à l’encadrement, 88 Chinois ouvriers et 250 ouvriers congolais ont été  mobilisés pour offrir aux finalistes, un terrain de football de 110x75,  répondant aux normes internationales.   Les plaintes des techniciens ont été prises en compte, dont la construction de la structure est en béton. Ce stade de football possède quatre vestiaires et quatre tribunes.

Contrairement à Ouesso où le marquoir se trouvait un peu devant les spectateurs, celui de Madingou est placé à l’endroit idéal. Les Poteaux électriques se trouvent, cette fois-ci, à l’extérieur du stade et  les lignes des buts qui avaient été mal tracées à Ouesso ont  maintenant  obéi aux  normes internationales. Le seul bemol : l’oubli des supports sur lesquels peuvent s’appuyer les  poteaux de corners. « Ce sont des compliments que nous devons faire aux Grands travaux, parce que de Kinkala jusqu’à  Ouesso, on a dû faire de remarques. A Ouesso par exemple, le marquoir était un peu avancé, les poteaux électriques  étaient dans le stade. Maintenant tout est bien fait. Nous allons assister à une compétition normale avec les poteaux qui sont normaux », a commenté Jean Michel Mbono, l’organisateur de la Coupe du Congo.  Léon Alfred Opimbat n’a pas aussi caché sa satisfaction quant à l’évolution des travaux. « Nous  sommes venus ici parce que  nous avons le devoir de suivre la réalisation. L’avant-finale, il faut que nous venions pour  faire une sorte de validation avec les techniciens, que les compétitions vont se dérouler d’une manière réglementaire », a expliqué le ministre des Sports et de l’éducation physique.  Pendant la visite du chantier, les techniciens ont fait des suggestions sur l’équipement des vestiaires, la salle antidopage et  l’emplacement du tunnel de sortie des joueurs.

Les travaux du  stade annexe vont se poursuivre après la finale

Ce complexe n’est pas entièrement terminé, d’autant plus que les ouvriers commis à cette tâche n’ont donné la priorité  qu’au terrain de football  qui accueillera la finale.  Le tartan de la piste d’athlétisme n’est pas encore posé. Et cela pourrait se faire après le 14 août.  Les travaux du stade annexe dans lequel se joueront les rencontres de handball, de volleyball et de basketball vont également se poursuivre  après la  Coupe du Congo. Très content de l’évolution des travaux, le ministre des Sports et de l’Education physique a indiqué que  la construction des installations omnisports dans dix des douze départements du pays  favoriserait la  construction de la performance sportive. « Nous ne pouvons que constater que le gouvernement de la République est en train de  créer les conditions de la construction de la performance sportive. Le 14 août, il est indéniable que les activités prévues pour la célébration de l’indépendance du Congo à Madingou vont être respectées. Nous pouvons vous garantir que le 14 août, en présence du président de la République, chef de l’Etat et tous ses invités, nous allons assister à une belle finale ». Selon lui, après Madingou, le gouvernement s’emploiera à doter la Likouala et le Kouilou  des infrastructures de qualité.

 Le préfet du département de la Bouenza était l’homme le plus heureux. Pour lui, la municipalisation de la Bouenza est exceptionnelle parce que son département a eu ce que les autres n’ont pas eu la chance d' avoir. «Ce joyau est un cadeau que  le président de la République vient d' offrir à cette jeunesse. Nous n’aurons pas  seulement que ce joyau. Nous aurons un stade à Nkayi  peut-être pas aux mêmes dimensions et un autre de 2500 places à Mouyondzi », a commenté Célestin Tombé Kendé.  Ce complexe a-t-il expliqué est placé à l’actuel endroit c'est-à-dire en face de l’hôpital général en construction dans le but d’unifier les deux entités de Madingou : Madingou Gare et Madingou Cité administrative. « Madingou c’était un grand village. En plaçant ce stade en face de l’hôpital général, cela nous donnera un nouveau décor à cette cité », a-t-il souligné avant de demander aux jeunes de le préserver.  Le défi de construire les stades étant relévé, il  reste à résoudre le problème de l’homologation de ces stades. Et le président de la Fécofoot de rassurer : « Nous sommes sortis, il y a de cela 3 jours, d’une réunion avec le ministre. Nous avons vu ce problème d’homologation. Au sortir de Madingou, nous serons obligés de faire les tours des  nouveaux stades pour les homologuer. »

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Léon Alfred Opimbat, Jean Michel Mbono et le préfet de la Bouenza visitant le chantier du stade (Adiac) Le stade de Madingou (Adiac)<img src="/sites/default/files/dsc07100_fileminimizer.jpg" width="1024" height="768" alt="" />

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