Enseignement supérieur : la Banque mondiale prête à appuyer la mise en place d'une stratégie sectorielle

Lundi 31 Octobre 2016 - 11:53

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Le représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa a rassuré, au cours d'une rencontre le 28 octobre, le  ministre de l’enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, sur l'appui de son institution dans la mise en place d’une stratégie sectorielle de l’éducation et de l’enseignement en République du Congo.

A l’occasion de leur entretien, Bruno Jean Richard Itoua, a fait part à son interlocuteur de son souhait de voir la BM amener ses experts travailler avec le Congo dans tous les volets de l’enseignement, y compris l’enseignement supérieur. Le représentant de la BM a immédiatement rassuré le ministre: « Je suis venu avec des collègues qui travaillent sur ces questions et qui ont rejoint la première équipe déjà présente au Congo », a-t-il indiqué.

Deux autres volets de coopération ont été retenus : aide et appui de la BM dans les efforts du gouvernement en matière non seulement de l’enseignement primaire et secondaire, mais aussi de l’enseignement supérieur et professionnelle, donc, l’idée est de voir, dans le cadre d'un financement, comment faire une passerelle entre les différents secteurs de l’éducation et de l’enseignement en République du Congo.

Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est également entretenu avec l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery. Les deux hommes ont parlé d’un certain nombre d’actions prioritaires à mener avec l’aide de l'ambassade de France au Congo. Des réalisations assez rapide parmi lesquelles celles envisageant de refaire la cartographie de coopération intra-universitaire entre la France et le Congo en général et d’identifier les besoins de la partie congolaise en matière d’appui de personnel enseignant, en particulier. Ils ont par ailleurs évoqué le moyen de mobiliser, par exemple, sur le contrat de désendettement et de développement un reliquat de ce contrat des professeurs qui viendront passer quelque temps ici au Congo pour compléter des formations.

Evoquant l’importance de ce projet, le diplomate français a précisé que le but est de faire partager au Congo des innovations universitaires dans le domaine des technologies pour lequel la France, a-t-il dit, « à engrangé de beaux résultats dans le cadre de la réorganisation des universités françaises ». Le projet devra donc s’employer également à créer un réseau entre la France et le Congo, en vue de fédérer l’ensemble des étudiants sortis des universités et les grandes écoles françaises. « Il s’agit de créer un réseau d’amitié, de solidarité et de compétences au service du développement du Congo de demain avec l’amitié de la France », a-t-il conclu.

Guillaume Ondzé

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