Partenariat : l' hôpital Necker- Enfants malades entend apporter son soutien au Centre national de la drépanocytose

Mardi 12 Septembre 2017 - 14:30

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Une délégation de l’hôpital Necker-Enfants malades de Paris a rencontré, le 12 septembre, l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, marraine de la lutte contre la drépanocytose pour nouer des contacts à travers la Fondation Congo Assistance qu’elle dirige, et appuyer le programme de santé.

 

Au sortir de l’audience, Marianne De Montalembert qui conduit la délégation de Necker a déclaré : « depuis des années, la première dame du Congo donne beaucoup de son énergie et de sa volonté pour la prise en charge de cette maladie, mais, il est particulièrement difficile de faire fonctionner un centre. Sur l’impulsion de Mme Antoinette Sassou N’Guesso et du directeur général, Elira Dokékias, nous réfléchissons aux meilleurs moyens de faire en sorte que ce centre soit le plus fructueux possible pour les patients drépanocytaires au Congo ». Et d’ajouter, « nous réfléchissons à développer la recherche et l’éducation, et travaillerons aussi avec l’équipe de Kinshasa ».

Professeur à l’hôpital Necker (Paris), Marianne De Montalembert a beaucoup travaillé avec la présidente de la Fondation Congo Assistance pour sortir la drépanocytose de l’anonymat entre 2003 et 2005. Elle a également participé aux premiers Etats généraux de la drépanocytose, tenus en 2005 à Brazzaville.

L’hôpital Necker-Enfants malades est un centre hospitalier qui constitue depuis 2011 l’un des 12 groupes hospitaliers de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les hôpitaux universitaires Necker-Enfants malades sont un hôpital spécialisé en pédiatrie mais disposent également de services spécialisés pour adultes. Toute la palette des activités de médecine et de chirurgie de l’enfant est présente.

À Brazzaville, cette délégation a déjà eu droit à une visite guidée du centre national de la drépanocytose, « Maman Antoinette Sassou N’Guesso », situé dans l’enceinte du CHU, ainsi que des services de pédiatrie pour définir les priorités et créer des programmes.

« Nous travaillerons avec eux pour faire l’état des lieux sur la situation de la drépanocytose. Ensuite, ils réfléchiront sur la manière de nous accompagner tant sur le plan structurel que matériel en dons, et surtout, faire en sorte que la Fondation Congo Assistance puisse bénéficier des structures sanitaires », a précisé, pour sa part, le directeur général du Centre national de drépanocytose, Alexis Elira Dokekias.

Parlant des priorités de ce centre de référence, il a insisté sur le dépistage de la drépanocytose, le diagnostic des complications, la recherche et la prise en charge. « Dans le cadre de la recherche, il faut élaborer les points avec d’autres pays limitrophes, afin de donner la vocation sous-régionale à ce centre. Nous avons pour mission de coordonner le travail pour avancer et faire en sorte que ce centre rayonne au niveau de l’Afrique centrale pour que la drépanocytose ne soit plus un mythe ».

La délégation de la fondation Necker est venue à Brazzaville pour participer à la journée de recherche clinique sur la drépanocytose, ouverte le mardi au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), sous le patronage du ministère de la Santé et de la population. Cette rencontre a réuni les chercheurs du Congo, de la RDC et du Gabon pour partager leurs expériences et examiner les avancées dans le cadre du dépistage, du diagnostic et de la prise en charge de la drépanocytose, une maladie génétique la plus répandue au monde, avec 50 millions de malades.

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

1-séance de travail avec l'épouse du chef de l’État 2-la délégation de Necker et la Fondation Congo Assistance Crédit photo Adiac

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