Parlement : Pierre Ngolo prend les commandes du Sénat

12-09-2017 19:15

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Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT) a été élu hier, à l’unanimité, au poste de président de la chambre haute du parlement congolais, à l’issue d’une séance inaugurale de la nouvelle législature dirigée par la doyenne d’âge, Joséphine Mountou Bayonne.

Ancien premier secrétaire de l'Assemblée nationale et du Conseil national de transition, Pierre Ngolo deviendra ainsi la deuxième personnalité de l’Etat. Selon la constitution, le président du Sénat assure l’intérim du président de la République en cas de vacance ou d’empêchement.

Six autres sénateurs complètent le bureau élu, dont un seul, le deuxième secrétaire, Joseph Dhadie Yédikissa, est issu de l’opposition (Upads), alors que Jeanne Emilienne Ngoto est la seule rescapée de l’ancien bureau, réélue au poste de deuxième questeur.

Ainsi, au terme des votes des 71 sénateurs présents à cette séance, sur les 72, Pierre Ngolo a été élu président avec 70 voix soit 100% des suffrages exprimés, les mêmes suffrages ont également été obtenus par Michel Mayinga qui devient le premier vice-président du Sénat. Alphonse Boudo Neza élu deuxième vice-président avec 69 voix, Julien Epola élu quant à lui premier secrétaire avec 69 voix, Joseph Dhadie Yédikissa deuxième secrétaire avec 68 voix. Enfin, André Ongagna et Jeanne Emilie Ngotto ayant obtenu chacun 69 votes favorables deviennent respectivement premier et deuxième questeur.

Dans son allocution prononcée juste après son élection, le nouveau président a invité les sénateurs à faire preuve de grande responsabilité, afin de relever les importants défis qui se posent à la République, notamment à faire face à la crise financière et économique qui frappe le pays et appuyer les efforts de pacification du département du Pool.

Pour être à la hauteur de ses missions, le Sénat, a-t-il affirmé, doit s’appuyer sur une administration parlementaire qui devrait voir ses capacités renforcées, s’ouvrir au monde, œuvrer à préserver la paix et à perfectionner la démocratie.

« Nous devons aujourd’hui, plus qu’hier, porter le regard sur ce qui se fait, faire que la République et l’intérêt général soient toujours au centre des entreprises gouvernementales », a-t-il martelé.

La Rédaction

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