Violences faites aux femmes : les gouvernants du monde invités à renforcer la lutte contre les mutilations génitales

Mardi 6 Février 2018 - 18:30

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L’humanité a commémoré, le 6 février, la journée internationale de la tolérance zéro face aux violences à l'égard de la femme et de la jeune fille, dans l’idée d’interpeller la conscience de la communauté internationale quant à la recrudescence de ce fléau.

 La journée du 6 février a été décrétée par les Nations unies. Elle est destinée à permettre aux différentes organisations et institutions de lutte contre toutes formes de violences infligées à des millions de filles et de femmes chaque année dans le monde d’échanger sur la question et de formuler des recommandations à l’endroit des gouvernants.      

« Plus de deux cents millions de femmes dans le monde ont été mutilées sexuellement, excisées et infibulées, alors que ceci constitue un crime. En effet, si chaque année on estime que près de trois millions de fillettes et de jeunes femmes sont victimes de ces supplices, c’est que ces crimes sont encore très largement tolérés », a indiqué la secrétaire générale de la francophonie, Michaëlle Jean. Elle a insisté sur le fait que ces formes extrêmes de discrimination à l’égard des filles et des femmes sont outrageantes et leurs conséquences sont plus graves. Et, pour contrer ces pratiques, il est temps d’agir ensemble. D’autant plus que l’Organisation internationale de la francophonie, qui a contribué aux côtés des Nations unies à l’énoncé et à l’adoption en 2015 des Objectifs de développement durable, rappelle l’objectif 5, notamment en son point n°5-3. Celui-ci vise l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé, demande aux gouvernants de mettre un terme aux mutilations génitales féminines d'ici à 2030.  

 « Dans plusieurs pays y compris ceux de l’espace francophone, le laxisme fait encore des centaines de milliers de victimes d’une année à l’autre », a-t-elle conclu. Michaëlle Jean a salué les pays qui, de manière exemplaire et responsable, ont adopté des législations spécifiques anti-excision ainsi que les nombreuses organisations de la société civile sans oublier les femmes, les hommes et les jeunes qui font un travail de terrain exceptionnel.  

 

  

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