Fête du 8 mars : les femmes déplorent leur faible représentativité dans les sphères de décisions de la SNPC

Jeudi 8 Mars 2018 - 18:15

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Sur près de trois cents agents que compte la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC),  une seule femme est hissée au poste de directrice. Réunies à leur siège à l’occasion de la Journée du 8 mars, elles entendent défendre leurs droits.

La célébration de la Journée internationale des droits des femmes a donné  lieu à repas et à une causerie-débat sur les changements intervenus récemment au sein de la SNPC.

Ainsi, la causerie-débat, qui s’achève ce 9 mars, porte, entre autres: sur le mode de gouvernance de la nouvelle direction générale; la place de la femme au sein des sphères de décisions de la SNPC ; la prise en compte de la formation et la gestion des carrières des agents, particulièrement des femmes ; les procédures de prise en charge.   

Raïssa Chérelle Olessongo est directrice de la comptabilité du groupe SNPC : « Je crois que l’attente de toute femme à la SNPC, c’est de travailler aux côtés de la nouvelle direction, d’avoir les orientations claires pour que la femme soit au service de l’entreprise. Donc, que tout le monde soit à son poste de travail, que la nouvelle direction générale mette la femme à la place qu’il faut, reconnaisse le mérite de la femme, parce que n’oublions pas que la femme gère un foyer. En termes de gestion, la femme est très bien placée et bien outillée naturellement », a-t-elle expliqué.

 Interrogée sur la place de la femme dans les sphères de prise de décisions de cette société, Raïssa Olessongo a indiqué que dans une boîte d’environ trois cents agents, il n’y avait qu’une directrice actuellement. Ce qui montre, d’après elle, que la femme n’est pas très bien représentée au sein des sphères de décisions. Mais pour changer la donne, elle pense que la femme doit également, de son côté, fournir d’efforts, car il ne s’agit pas de nommer pour nommer. « Ce n’est pas parce qu’on est femme, nous devons y participer, il faut que nous fassions des efforts. Vous savez, dans une entreprise, la femme est obligée de travailler souvent deux fois plus que l’homme pour se faire remarquer. Je demande à mes consœurs de démontrer que la femme peut faire bien que l’homme », a-t-elle regretté.

S’agissant de la formation des agents, elle compte sur le nouveau directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, qui en fait l’un des axes prioritaires de son action. « Cela veut dire que le nouveau directeur général a vu l’importance de la formation du personnel parce que n’oublions pas que la première ressource d’une entreprise c’est d’abord son personnel. Un personnel compétent fait que la boîte marche », a conclu Raïssa Chérelle Olessongo, au nom de toutes les femmes de l’entreprise.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Raïssa Chérelle Olessongo répondant aux questions de la presse ; une vue de la salle/Adiac

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