Cédéao-CEEAC: la lutte contre le radicalisme et l'extrémisme au centre du sommet bipartite

Samedi 28 Juillet 2018 - 15:12

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Une rencontre conjointe se tient, du 30 au 31 juillet à Lomé, au Togo, en présence des chefs d'Etat et de gouvernement des deux communautés sous-régionales, dont le président congolais, Denis Sassou NG'uesso, qui a quitté Brazzaville, le 27 juillet, pour la capitale togolaise.

 

À Lomé, les dirigeants des États d'Afrique de l'ouest et du centre se retrouvent pour examiner, en profondeur, la situation sécuritaire et définir une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité, le terrorisme et l'extrémisme violent dans les deux espaces sous-régionaux. Sous les auspices des Nations unies et des partenaires occidentaux, les chefs d'Etat et de gouvernement feront l'évaluation, cinq ans après la dernière conférence bipartite tenue à Yaoundé, en juin 2013, au Cameroun, des avancées dans la lutte contre le terrorisme et définir de nouveaux axes de collaboration pour traquer les terroristes et les trafiquants dans cette partie du continent.

Auparavant, une réunion ministérielle, tenue le 28 juillet, toujours dans la capitale togolaise et qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères et ceux en charge de la Défense ou de la Sécurité, a été consacrée à l'examen et à l'adoption du projet de déclaration commune ainsi que le communiqué final devant sanctionner les travaux des dirigeants des deux communautés économiques régionales.

La réunion ministérielle a concerné les discussions sur la situation sécuritaire dans la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest (Cdédéao) et dans la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) ainsi que les initiatives bilatérales et régionales de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Il ressort de cette réunion que les activités illicites transfrontalières, notamment le blanchiment d'argent ainsi que le trafic d'armes de guerre, des êtres humains et de la drogue constituent des menaces communes aux sous-régions d'Afrique centrale et d'Afrique de l'ouest.

Ces menaces, on le sait, entravent durablement la paix et la sécurité, tout comme la stabilité des États et fragilisent forcément les économies des États membres de la Cédéao et de la CEEAC. Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de Lomé apparaît comme la consécration des efforts conjoints fournis depuis de nombreuses années par les deux régions. Ces efforts visent, surtout, à définir et à mettre en œuvre une approche commune sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent en Afrique de l'ouest et en Afrique centrale.

Les questions de l'immigration des individus dans les deux espaces communautaires sous-régionaux pourraient également s'inviter aux débats des chefs d'Etat et de gouvernement présents à ce sommet. Il en est de même de l'épineuse question des fuites de capitaux au sein des deux zones économiques, franc CFA.

À noter que onze pays sont regroupés au sein de la CEEAC, à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao Tomé-et- Principe et le Rwanda. La Cédéao, quant à elle, compte quinze États membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée- Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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