Droits de l’homme : l’Unesco condamne les meurtres contre les professionnels des médias

Lundi 5 Novembre 2018 - 18:15

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La directrice générale de l’agence onusienne, Audrey Azoulay, a déploré l’assassinat des chevaliers de la plume, le 2 novembre, dans son message publié lors de la célébration de la Journée internationale contre l’impunité pour les crimes contre les journalistes. 

Depuis 2006, a-t-elle expliqué, son institution a condamné les meurtres de mille dix journalistes. Neuf cas sur dix n’ont pas été portés malheureusement devant la justice.

L’édition 2017-2018 du rapport de l’Unesco sur les tendances mondiales en matière de liberté d’expression et de développement des médias, a-t-elle poursuivi, pointe une augmentation des attaques et du harcèlement à l’encontre des femmes journalistes, notamment les plates-formes en ligne.

A cet effet, a ajouté Audrey Azoulay, il est urgent de répondre aux menaces spécifiques qui pèsent ainsi sur les femmes journalistes et sur toute la profession. La lutte contre l’impunité est indissociable dans la défense des libertés fondamentales comme la liberté d’expression, la liberté de la presse et l’accès à l’information, a-t-elle souligné, martelant que ces libertés sont constructives de sociétés mieux informées, d’authentiques sociétés de la connaissance. Elles luttent contre tout ce qui les entrave et s’inscrivent dans la droite ligne de l'action globale pour un développement durable.

Notons que la Journée internationale contre l’impunité pour les crimes contre les journalistes a marqué également le lancement de la nouvelle campagne dénommée « Truth never dies », en vue de sensibiliser le public à l’impunité des crimes contre les journalistes.

L’objectif a été d’encourager la publication d’articles rédigés en hommage à des journalistes tués dans l’exercice de leur métier. « Il est de notre responsabilité de ne pas laisser impunis les crimes perpétrés contre les journalistes, de garantir à ceux-ci des conditions de travail sûres et propres à l’épanouissement d’une presse libre et pluraliste », a fait savoir Audrey Azoulay.

La journée vise également à évaluer les efforts déployés pour répondre aux problèmes de sécurité auxquels font face des journalistes dans leur travail d’investigation et de publication.

 

 

Lydie Gisèle Oko

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