Kick boxing : l’association nationale veut gagner la bataille de la vulgarisation à Brazzaville

Samedi 23 Mars 2019 - 13:45

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L’Association congolaise de boxe pieds-poings a posé les bases de la vulgarisation de la discipline dans la capitale, en organisant un séminaire de sensibilisation à l’endroit des journalistes des sports.

La formation animée par Me Césaire Alfred Nzobo, le directeur technique de l’association, vient à point nommé. Elle  donne, en effet, aux chroniqueurs des sports des éléments pouvant leur permettre de bien commenter les combats de kick boxing et ses différents styles.

 Brazzaville, a expliqué le président de l’association, va abriter dans les jours à venir plusieurs rencontres de cette discipline, notamment les championnats d’Afrique professionnels, repoussés à une date ultérieure pour des raisons de financement.

 Le président de la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires, Gerry Blaise Bollé, a rassuré que la compétition se tiendra à Brazzaville. Outre ces championnats, cette association a aussi  prévu des rencontres avec les athlètes de la République démocratique du Congo (RDC) en vue de faire connaître la discipline au public brazzavillois.

« Etant donné que nous allons organiser  plusieurs événements, il  était important pour nous de vous donner les éléments nécessaires qui vous permettront de bien commenter les combats de kick boxing. Il y aura ce type de séminaire tous les trois mois car nous avons  des échéances qui pointent à l’horizon . Nous avons une rencontre avec les athlètes de la RDC. Nous avons déjà pris attache avec cette  fédération » , a-t-il souligné. «  Cette rencontre allait avoir lieu au mois d’avril. Sauf que nous avons l’invitation au championnat de zone qui tombe aussi en avril. Pour les questions de budget, nous sommes obligés de décaler la rencontre avec la RDC. Il y aura des rencontres qui se tiendront à Brazzaville pour faire la promotion de la discipline », a commenté Gerry Blaise Bollé.

 Une discipline originaire du Japon

Au cours de cet échange, Césaire Ndzobo a expliqué à la presse l’origine du kick boxing qui  signifie l’action de boxer avec les coups de pied. Il prend ses origines au Japon, à la fin des années 1950, suite à l’organisation des compétitions des experts karatékas et autres arts martiaux, prônant le plein contact sur le tatami et sur le ring.

« Le kick boxing des temps modernes est venu d’un groupe d’experts karatékas américains qui, vers les années 1970, commença à organiser des tournois qui permettaient des coups de pied et coups-de-poing non autorisés au karaté », a-t-il lancé.

Il a ensuite insisté sur  les sept styles de la discipline. Le full contact est un des règlements de kick boxing pour lequel l’intention des pugilistes est de combattre avec puissance, force et pression. Il  se pratique forcément dans un ring tant en amateur qu’en professionnel et se fait par le port du casque en amateur.

« Les athlètes sont autorisés à combattre avec  des coups-de-poing et coups de pied au dessus de la taille. Les coups-de- pied autorisés au dessous de la taille sont appelés balayage », s'est-il expliqué.

Dans le low kick, a-t-il démontré, les pugilistes sont autorisés à combattre avec les coups-de-poing et coups-de-pied, frappant les cuisses de l’intérieur comme de l’extérieur en utilisant même le tibia comme armes.

Le K1, a précisé le directeur technique, autorise les frappes de  coups de genoux directes avec saisie d’au moins cinq secondes. C’est le style de la wako, le plus médiatisé.

Le light contact, par contre, est un style intermédiaire entre le semi contact et le full contact  au cours duquel les partenaires sont autorisés à frapper avec des coups-de-poing et coups de pied au dessus de la taille.

Pour lui, le point light se pratique sur le tatami. Le but de ce style est de marquer les points définis en utilisant les techniques juridiques contrôlées avec rapidité, agilité et concentration. Le combat se déroule à la touche avec rétention de puissance, lors de la percussion.

Le kick light, a soutenu le directeur technique, est une étape intermédiaire entre le semi–kick et le low kick. Il ne se pratique que sur le tapis à l’image du light contact et le point fighting. Dans ce style, les balayages sont autorisés.

Enfin, le mùusical- form est un style de combat mis en scène ou imaginaire contre un ou plusieurs adversaires dans lequel l’athlère utilise des techniques de sports de combat à un rythme musical choisi personnellement.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Me Césaire Alfred Nzobo animant le séminaire de sensibilisation/Adiac

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