Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
OverdoseJeudi 9 Mai 2019 - 20:56 Mis à toutes les recettes bien sponsorisées, les événements sur le numérique pullulent à travers l’Afrique et le Congo ne reste pas en marge. De conférence en conférence, nous assistons à une véritable overdose de ces rendez-vous digitaux rangés quelquefois avec une monotonie qui laisse penser que les opportunités qu’offre la révolution digitale, avec ses effets transversaux, deviennent le creuset facile d’épieurs d’événements sur un Congo qui veut faire du numérique l’un des piliers de son développement. Nul doute que les nouvelles pratiques digitales que vantent ces rendez-vous ne sont pas un simple effet de mode mais qu’elles marquent au contraire un changement profond et irréversible dans notre société. Les adopter, c’est inscrire la société dans son temps, autrement dit témoigner de sa modernité. Mais comment concilier la pléthore d’événements à l’impact réel de ce que la culture du numérique doit apporter en termes de mutation ? A chaque événement qui se tient, une question est souvent posée : quel en a été le bénéfice ? Sûrement, la grande cible de ces discours que sont évidemment les utilisateurs des services se demandent si l’écosystème a évolué, si on peut désormais commander les actes d’état civil à distance, si on peut acheter en ligne en toute sécurité, si on peut se connecter à internet à des coûts raisonnables… L’overdose des conférences sur le numérique ne devrait-elle pas être corrélée par une augmentation proportionnée de la qualité des services digitaux ? Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |