Développement : Carlos Lopes demande aux pays africains et occidentaux de mettre fin à la fuite des capitaux africains

15-04-2014 15:38

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le sous-secrétaire général des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, invite les pays africains à prendre des mesures idoines pour mettre fin à la fuite des capitaux du continent, qui pourraient servir au développement durable et au programme de transformation

L’appel a été lancé le 10 avril, à Addis-Abeba (Ethiopie), lors du séminaire organisé conjointement par la CEA et le Consortium pour la recherche économique en Afrique (Créa), sous le thème : « La fuite des capitaux et les paradis fiscaux en Afrique subsaharienne ».

« Les capitaux qui quittent les pays en développement chaque année à titre de flux financiers non déclarés, ce que l'on nomme fuite des capitaux, correspond à près de dix fois les flux d’aide internationale annuelle, et à deux fois le montant de la dette annuelle des pays en développement », peut-on lire dans un communiqué. Et ce dernier de poursuivre : « La fuite des capitaux représente un fardeau plus élevé en Afrique que dans d’autres régions », appelant à des mesures pour mettre fin à cette fuite des capitaux illicites par les décideurs africains et occidentaux, si l’on veut s’inscrire dans une dynamique de progrès.

Carlos Lopes a cependant indiqué que l’Afrique était en train de perdre des ressources de grande envergure à travers ces flux financiers illicites. « La plus grande tragédie est le fait que les pays africains sont privés des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de devises étrangères », a-t-il expliqué, estimant le déficit annuel du financement des infrastructures du continent à 31 milliards de dollars.

Noël Ndong