Processus de Kimberley : des experts namibiens ont séjourné dans la Sangha

Samedi 14 Novembre 2015 - 13:30

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Après deux jours de visite de travail dans la Sangha, l’un des départements où la République du Congo a des activités de diamants, la délégation namibienne membre du processus de Kimberley, a dit sa satisfaction au ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, quant à l’implémentation du Congo à ce processus de certification du diamant.

« Nous avions été exclus du processus. Il y a cinq ans, nous avons travaillé d’arrache-pied pour être réadmis », a déclaré le ministre des Mines et de la géologie, rendant compte à la presse du constat fait par cette délégation de Namibie. « Cette revue est une visite de travail de cet organisme qui vérifie et contrôle pour se rassurer de la production du diamant d’un pays  producteur», a-t-il précisé.

Prévue également dans les départements de la Likouala et du Niari qui regorgent ces pierres précieuses, cette mission de revue a été écourtée faute de temps. « Ils se sont juste arrêtés dans le département de la Sangha par rapport à leur calendrier. Mais, ils nous ont rassuré qu’ils ont fait un bon travail », a affirmé Pierre Oba, rassuré de l’origine du diamant de son pays.

Signalons que toutes ces suggestions seront contenues dans un rapport qui sera fait en harmonie avec la tutelle. C’est sur invitation du Congo que cette délégation du processus de Kimberley est arrivée.

Lancé en janvier 2003 par des pays africains producteurs de diamants, dans le but de développer une procédure de certification internationale de diamants bruts, le processus de Kimberley vise à empêcher que les pierres provenant de zones de conflit atteignent les marchés officiels. Le processus impose aux adhérents d'exporter leurs diamants bruts dans des containers scellés et de fournir des certificats authentifiant leur provenance.

Il est également question d'assurer la traçabilité de tous les diamants par l'instauration des registres d'achat et d'exportation dans les bureaux d'achat. L’interdiction d'achat des diamants auprès des personnes qui refusent de décliner leur identité et de l'instauration d'un agrément d'exclusivité d'achat à une société industrielle privée font partie de de ces missions. C’est en 2008 que le Congo a réintégré cette organisation.

Lopelle Mboussa Gassia

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