145 ans de la fondation de Brazzaville : une journée culturelle et scientifique organisée pour la circonstance
Pour Bélinda Ayessa, en célébrant Brazzaville, autrefois N’cuna Mfoa, « nous affirmons avec véhémence dans une démarche anamnestique que notre héritage n’est pas un vestige à ranger dans une armoire mais un levier indispensable qui façonne nos espérances dans le quotidien de notre existence. C’est donc un acte de réaffirmation identitaire. Car une nation qui doute de sa mémoire chancelle dans son avenir, tandis qu’un peuple conscient de son héritage devient inébranlable face aux vicissitudes du temps. Souvenons-nous de notre histoire! Ce 145e anniversaire nous interpelle tous. Il nous appelle à décoloniser nos imaginaires, à sortir de l’oubli volontaire, à revaloriser nos récits fondateurs », a-t-elle déclaré. La présidente du comité d’organisation a rappelé que cette journée scientifique marque également le dix-neuvième anniversaire du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, inauguré le 3 octobre 2006 par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Elle a invité à la transformation de ce moment en une renaissance de la mémoire. Renaissance qui oblige à transmettre aux jeunes générations l’essentiel : comprendre d’où l’on vient pour mieux savoir où l’on va. Car, la grandeur d’une ville ne se mesure pas uniquement à l’ampleur de ses infrastructures, mais à la densité de son héritage immatériel, à la force de son esprit, et à la qualité des valeurs qu’elle transmet aux générations futures. Pour terminer, elle a formulé le vœu que cette journée culturelle et scientifique ne soit pas seulement un hommage au temps écoulé, mais un appel à l’action. « Qu’elle ravive en nous le sens de notre identité et le courage d’assumer, avec fierté et détermination, l’héritage que Brazzaville nous confie depuis 145 ans », a-t-elle dit. Préserver la mémoire de Brazzaville
Satisfait d’avoir assisté à cette journée culturelle et scientifique, l’un des conférenciers a indiqué qu’en tant qu’étudiant, il a appris beaucoup de choses, notamment l’histoire du passé du Congo avec la ville de Brazzaville qui s’appelait N’Cuna-Mfoa avant la venue de l’explorateur franco-italien, Pierre Savorgnan de Brazza; la pédagogie et même plus car il a été édifié sur le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. Notons que la journée culturelle et scientifique a été animée par l’artiste musicien Jean Didier qui a brillamment interprété la chanson Congo ékolo monene » de feu Jacques Loubélo. Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1-Les participants se tenant main dans la main en signe du vivre ensemble/ Adiac
2-La photo de famille immortalisant le moment/ Adiac |