Les Dépêches de Brazzaville



22 ans après, le Festival panafricain de musique a enfin son site web


Selon Hugues Ondaye, le commissaire général, le Festival panafricain de musique (Fespam) étant une institution panafricaine, son nom de domaine a été attribué par l'Union africaine vu sa portée continentale. A cet effet, cette plate-forme numérique permettra aux visiteurs de connaître l’écosystème musical de chaque pays membre de l’Union africaine. Une innovation qui permettra aussi aux organologues, ethnomusicologues et autres scientifiques de pouvoir mener des recherches.

Cependant, il convient de relever que dans la rubrique multimédia, les vidéos ne sont pas reliées à la chaîne YouTube du festival. Un manquement qui oblige à l’internaute à quitter le site pour avoir accès aux vidéos. Toutefois, en le parcourant, l’internaute a accès à plusieurs autres informations telles les artistes ayant participé à cette grand-messe de la musique africaine, les ateliers des précédentes éditions, le Musaf…

En ce qui concerne les réformes de ce festival, Hugues Ondaye précise: « Aujourd’hui le Fespam doit pouvoir s’autofinancer pour ne plus dépendre du Congo. C’est ainsi que nous sommes en train de revoir son modèle économique ». L’objectif visé est de permettra au Fespam d’avoir des partenaires fiables et que le Congo ne soit pas le seul Etat à l’accompagner. A deux cent deux jours de la prochaine édition,  selon le compte à rebours lancé sur le site web, on se demande si cette année le Fespam aura réellement lieu contrairement à l’édition 2017 qui avait été reportée par le gouvernement congolais pour des « impératifs insurmontables d'agenda ». Wait and see !

 

 

 


Sage Bonazebi

Légendes et crédits photo : 

Capture d'écran du site