Les Dépêches de Brazzaville



39ème session du Cames : le Congo félicite cinquante-deux enseignants admis


Parmi ces promus du Cames en 2017, l’on compte un professeur titulaire, sept maîtres de conférences et quarante-quatre maîtres assistants.

Ils étaient au total, soixante-trois dossiers des enseignants chercheurs présentés au Cames, on compte cinquante-deux dossiers d’enseignants inscrits soit, un taux de 82,5%. Les dossiers de dix enseignants ont été ajournés pour insuffisances quantitatives de mémoires encadrés et défauts de diversification scientifique, soit un taux de 15, 9%. Par contre, le dossier d’un enseignant n’a pas été examiné pour des raisons non élucidées.  

Pour célébrer et encourager ces valeurs à travers cette promotion, le recteur de l’Université Marien Ngouabi, le professeur Jean-Rosaire Ibara, a insisté sur le perfectionnement, la bonne conduite, l’éthique et l’acquisition de la pertinence au sein de la société.

« Soyez en effet légitimes dans votre métier pour honorer votre université et le Congo. Vous avez en main l’avenir des jeunes… » a-t-il indiqué.

Afin d’encourager ces enseignants à mieux dispenser leur savoir et pour paraphraser le professeur Charles Gombe Mbalawa, le recteur de l’université a déclaré : « Maudit soit celui qui retient son savoir, pensant par-là augmenter son pouvoir ».

Emu par cette distinction, Cames 2017, les maîtres-assistants Jeofroid Ibiassi et le docteur Esthel Lee Presley Bemba se sont respectivement montrés reconnaissants à l’endroit de leurs enseignants. « Nous avons plus de charge à former des étudiants et faire évoluer la recherche dans nos domaines spécifiques. Il nous faut aussi faire des articles de qualité de renommée internationale. Mais nous envisageons avoir plus », a indiqué le Dr Esthel Lee Presley Bemba.

Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a appelé les enseignants à plus de conscience professionnelle et s’est félicité du capital humain dont dispose le Congo. Il a ajouté que : « Nous pouvons prétendre à l’émergence. Outre, le capital humain, il faut joindre d’autres impératifs ».

Rappelons que l’Université Marien- Ngouabi (UMNG) a intégré l’espace des Comités consultatifs interafricains du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) en 1991. Le Cames est une institution africaine qui a été créée par les chefs d'Etat de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM) à la suite de la Conférence de Niamey de 1968. La convention portant statut et organisation du Cames fut signée le 26 avril 1972 à Lomé (Togo).


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Une vue partielle des promus du Cames/2017 (adiac)