8 mars : l’ULEECO réclame une meilleure formation professionnelle pour les jeunes congolaises
« La formation professionnelle ou technique des jeunes filles est capitale pour le processus de développement de notre pays. En tant qu' auxiliaire de l’éducation nationale, l’ULEECO a décidé d’interpeller les autorités sur ce sujet », a déclaré le numéro un des élèves et étudiants du Congo, Théophile Moyo-Malanda ajoutant que pour atteindre l’émergence d’ici 2025 et la parité 50/50 en 2030 « les jeunes filles peuvent jouer un rôle crucial, si l’Etat leur crée des meilleures conditions ». Pamela, étudiante en économie, est aussi du même avis : « il y a un réel problème concernant la qualité de formation », a confié cette participante. La directrice du Collège d’enseignement technique féminin (CETF) 8 mars, Nina Barbe, semble être la mieux placée pour plaider en faveur de ces établissements féminins d’enseignement technique. L’une des principales difficultés, selon Nina Barbe, c’est le manque d’enseignements qualifiés dans les deux filières qui existent de formation dans son école. Par ailleurs, les filles qui font technique d’habillement ou couture abandonnent la filière au profit de celle de l’hôtellerie. Cette défection, explique la directrice, est due à l’absence de moyens didactiques et d’enseignants qualifiés. La porte-parole de l’ULEECO- CETF évoquant des abus commis par certains enseignants, a dénoncé des obstacles à l’épanouissement des femmes congolaises. Les participants à cette activité citoyenne ont invité les autorités de tutelle notamment le ministère de l'Enseignement technique à porter une attention particulière pour améliorer les conditions de vie et d'études des filles dans ces centres de formation.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :- Les participantes à la rencontre
- Les encadreurs lors des échanges |