9e sommet de la Cirgel : Denis Sassou N'Guesso pour la consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs
Le contexte de cette rencontre est particulièrement préoccupant, marqué par une instabilité chronique à l'est de la République démocratique du Congo, où le M23, soutenu par le Rwanda, demeure un agresseur désigné. De plus, la guerre civile en cours au sud du Soudan présente aussi un défi majeur pour la paix et le développement. Les répercussions de ces conflits armés sur les vies humaines et sur la capacité des États à se développer sont considérables, faisant de la recherche de solutions une priorité absolue. À l'ouverture des travaux, le secrétaire exécutif de la Cirgel, João Samuel Caholo, le président de la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, et l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, Huang Xia, ont appelé à la fin de ces conflits récurrents pour amorcer le processus vital de construction des infrastructures d'intégration. Le président sortant de la Cirgel, l’Angolais Joao Gonçalves Lourenço, a mis l'accent sur l'importance de renforcer la diplomatie régionale comme pivot de la stabilité des pays africains. Un moment clé de ce sommet a été la désignation du nouveau président tournant, le président Félix Antoine Tshisekedi, qui a pris ses fonctions pour un mandat de deux ans. Dans son discours d'investiture, il a exprimé sa détermination à aborder les pouvoirs qui lui sont confiés avec un esprit d'écoute, d'impartialité et d'efficacité. Avant le huis clos, il a également insisté sur les défis persistants que la région doit affronter, tels que la violence, les déplacements massifs de populations et le commerce illicite des ressources naturelles. Signalons que les chefs d’État ont recommandé notamment la nomination d'un nouveau secrétaire exécutif et l'adoption d'une déclaration de Kinshasa. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :- Les chefs d'État et de gouvernements/DR
- Le moment du passage de témoin/DR |