Les Dépêches de Brazzaville



Adieu Jacques Loubélo, ta musique est éternelle !


Jacques Loubélo a conscientisé les Congolais par ses textes, des appels à l’unité qui seront à jamais gravés dans la mémoire de tous. La semaine dernière, nous disions de lui-à juste titre, que c’était un précurseur de la paix. Ce chantre de l’unité nationale n’est plus de ce monde. Le vrai hommage que l’on pourrait lui faire serait de tirer les leçons d’amour et de fraternité qu’il a sans cesse dans sa carrière fredonnées pendant un demi-siècle.

Comme l’a écrit notre confrère Bruno Okokana dans Les Dépêches de Brazzaville du vendredi 27 septembre 201, l’artiste était « très préoccupé par la qualité de l’héritage musical légué à la jeunesse congolaise d’aujourd’hui ». Il pensait que les autorités de ce pays devaient orienter les jeunes, plus encore créer des structures appropriées pour échanger avec l’ancienne génération. Prix Valeur d’Afrique lors de la sixième édition des Tam-Tam d’or en 2011 à Owando, cette année, à l’occasion de Journée internationale de la musique, le 23 juin, il avait reçu le prix de l’Excellence.

Auteur, compositeur, interprète il était aussi connu pour sa guitare qui le suivait partout. Des titres de ces chansons, nous citerons Ngando, Morobe, Mutampa, Ntima luaka, Ya Samba, Lubuka, la liste de son répertoire que nous n’oublierons pas de vous présenter dans notre édition du samedi est longue ! Né en 1940, à Poto-Poto (Djoué), ses premiers pas dans la musique, il les a fait au sein du groupe Les Cheveux crépus, dont la particularité était leur rythme traditionnel.

Adieu, Jacques Loubélo, tu as été un ambassadeur de paix !


Luce-Jennyfer Mianzoukouta