Aéroport de N'Djili : les travaux de modernisation confiés à l'entreprise américaine SOM

 Le choix de SOM marque un tournant décisif dans l’ambition du gouvernement congolais de doter Kinshasa d’une infrastructure aéroportuaire moderne, à la hauteur des standards internationaux et apte à répondre aux besoins croissants du trafic aérien national et international.

Le 15 juillet, une étape symbolique a été franchie avec la présentation officielle de la maquette du futur aéroport, lors d'une séance de travail présidée par le vice-Premier ministre, ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo. Pour la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, présente à cette séance, ce projet est plus qu’un simple aménagement d’infrastructures. « Il illustre le rapprochement économique croissant entre la RDC et les États-Unis, au-delà des partenariats miniers", a-t-elle indiqué.

Le futur aéroport, qui se veut un hub régional moderne, intégrera des technologies de pointe, des normes environnementales strictes et une architecture alliant fonctionnalité et esthétisme. À en croire les projections de SOM, la livraison est prévue à l’horizon 2028, soit dans moins de trois ans de travaux effectifs. Au-delà de sa fonction de porte d’entrée du pays, le nouvel aéroport de Ndjili symbolise une République démocratique du Congo (RDC) tournée vers l’avenir, capable d’attirer les grands investisseurs, de dynamiser le tourisme, d’augmenter les capacités logistiques et de jouer un rôle de carrefour dans le ciel africain.