Affaire Floribert Chebeya : Maïck Lukadi exige une justice juste et équitable
Il a dénoncé les violations des droits de l’homme enregistrées lors de la marche pacifique de l’opposition, le 20 mai, à Kinshasa, protestant contre le processus électoral jugé chaotique et contre la vie chère. Cette manifestation a été dispersée par la police. « Je condamne fermement, avec la dernière énergie, les actes de répression et de brutalité qui constituent les violations des droits de l’homme, contre les manifestants y compris des mineurs. J’exige de la justice des enquêtes urgentes et sérieuses pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées », a indiqué ce défenseur des droits de l’homme. Maïck Lukadi a, en effet, rappelé au gouvernement que le droit de manifester est constitutionnel. Aux manifestants, il a recommandé de respecter les itinéraires établis avec les Le président de l’Apvec a également saisi cette opportunité pour dénoncer les tracasseries, les arrestations et enlèvements dont sont victimes les membres de son organisation, depuis le régime Kabila jusqu'à maintenant, qui ont forcé certains à vivre dans la clandestinité. Parmi ces activistes inquiétés il y a, selon Maïck Lukadi, lui-même, Crystal Disashi Numbi, Jolie Mayituka Nzomakenda, Kévin Kampa Mukuna, Dieu Merci Lukadi et Sylvain Muamba Mukinayi. C’est pour mettre fin à ce genre de situation que Maïck Lukadi a demandé aux deux chambres du Parlement congolais d’accélérer l’effectivité de la loi portant protection des activistes des droits humains dont le projet se trouve sur les tables de ces institutions. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :1-Maïck Lukadi, au milieu, avec les défenseurs des droits de l'homme
2- Des participants à l'activité
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