Les Dépêches de Brazzaville



Affaire Omar el-Béchir : la justice sud-africaine poursuit le gouvernement Zuma


« Le Statut de Rome stipule expressément que les chefs d'État ne bénéficient pas de l'immunité selon ses termes », a expliqué le juge Dunstan Mlambo. Le magistrat sud-africain regrette le fait que le président soudanais Omar el-Béchir pourchassé par la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide par la Cour pénale internationale (CPI), ait quitté l’Afrique du Sud sans être arrêté par le gouvernement de Jacob Zuma.

Le tribunal invoque la violation de la Constitution par l’exécutif, et « invite le chef du parquet à déterminer si des poursuites pénales se justifient ».  Puisque, note le tribunal, le 28 mai, la CPI avait demandé à l'Afrique du Sud, en tant que membre de la Cour, de procéder à son arrestation s'il venait au sommet de l'UA. Le 14 juin, le président soudanais est pourtant arrivé à Johannesburg et a participé jusqu’au bout audit sommet.

La réponse des autorités sud-africaines est cependant claire : «Nous n'allons pas utiliser l'UA comme une plate-forme pour arrêter des dirigeants, cela n'arrivera jamais », a indiqué le vice-ministre sud-africain des Affaires traditionnelles, Obed Bapela. Pretoria a par ailleurs menacé de claquer la porte de l’institution judiciaire internationale si ses propositions de « réformes » ne sont pas considérées par celle-ci.


Fiacre Kombo