Le produit intérieur brut français a ainsi plongé de 8,3% l'an dernier, après une croissance de 1,5% en 2019. Un niveau de recul jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale mais néanmoins meilleur que prévu puisque l'institut et la Banque de France avaient anticipé -9%, tandis que le gouvernement tablait sur -11%. La France a en effet mieux résisté lors du confinement de novembre, avec un PIB en recul de 1,3% au quatrième trimestre.
En Espagne, le PIB s'est effondré de 11% lors de l'année écoulée, selon la première estimation officielle. Ce chiffre est conforme à la prévision du gouvernement espagnol (-11,2%), alors que le Fonds monétaire international (FMI) s'était montré plus pessimiste, tablant sur -12,8%. L'Espagne a fini 2020 avec plus d'un demi-million de chômeurs supplémentaires, en particulier dans le tourisme et l'hôtellerie.
Le 14 janvier, Berlin avait annoncé un recul de son PIB de 5%, sa pire année depuis 2009, même si le rebond de son secteur industriel lui a permis de limiter les dégâts. Son voisin polonais, plus grande économie d'Europe centrale et orientale, a lui annoncé la première baisse (-2,8%) de son PIB depuis 1991, selon le Bureau national des statistiques GUS.
Plus loin, les Etats-Unis s'en sortent mieux avec un recul annuel de 3,5% de l'activité.