Afflux des réfugiés au Congo : la Banque mondiale avertit sur un risque d’augmentation des dépenses
Ces risques pourraient, d’après le même texte, contrarier l’ajustement budgétaire et la relance économique nécessaire pour inverser la tendance baissière à l’horizon 2020. C’est aussi l’avis de l’économiste principale auprès de la Banque mondiale, Samba Bâ, qui insiste sur la nécessité de poursuivre les réformes publiques. Pour cela, l’ajustement budgétaire doit être poursuivi et accompagné par des mesures de réformes et des politiques de relance censées ramener l’économie vers son potentiel de croissance. Fin décembre, plusieurs milliers de personnes ont pu traverser la frontière en provenance de RDC, fuyant des affrontements intercommunautaires dans leur pays. Venus de la région de Maï-Ndombe (RDC), ces réfugiés ont été accueillis à Makotimpoko, dans le département des Plateaux. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et le gouvernement congolais, à travers le Comité national d’assistance aux réfugiés, ont enregistré depuis quatre ans plus de soixante mille réfugiés originaires en majorité de RDC et de la République centrafricaine. Ils sont repartis sur toute l’étendue du territoire national. La fragilité de la situation politique et sécuritaire dans ces deux pays continue d’inquiéter les humanitaires. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :L'enregistrement d'un groupe de réfugiés / DR |