Les Dépêches de Brazzaville



Agriculture/ pêche: des agences à créer pour booster les secteurs


Selon le ministre de tutelle, Henri Djombo, il s'agit de doter le Congo de deux instruments opérationnels orientés vers l’action en ayant comme objectif majeur l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les meilleurs délais.

D’après le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, cet objectif devra être atteint grâce à la synergie souhaitée des interventions des acteurs de développement dans les différentes filières agricoles, en permettant également à ces derniers de bénéficier d’un appui et d’un conseil techniques de proximité.

« En vue du développement des sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture, le projet de société du chef de l’Etat ainsi que les orientations reprises dans le plan national de développement 2018-2022, invitent notre pays à se doter d’un cadre juridique, administratif, institutionnel et opérationnel », a-t-il indiqué .

Les deux agences de développement sont des établissements publics à caractère industriel et commercial, dotés d’autonomie administrative et financière. Placées sous la tutelle du ministre en charge de l’Agriculture, elles seront chargées, entre autres, de rechercher, mobiliser et sécuriser des espaces fonciers agricoles pour assurer l’extension des périmètres agro-pastoraux et le développement des cultures et élevages à haute valeur ajoutée.

La recherche des financements et l’établissement de partenariats de coopération technique, la promotion des investissements agro-pastoraux et la mise en œuvre de partenariats avec les investisseurs font aussi partie des missions de ces deux structures.

La République du Congo dispose d’un potentiel agricole important avec des atouts certains, à savoir de riches ressources en eau, environ dix millions d’hectares de terres fertiles, des conditions climatiques et géographiques très favorables. Malheureusement, les secteurs agricoles  et halieutiques peinent à se développer.

Ce qui explique des importations massives de denrées alimentaires. En effet, le pays importe chaque année 70% de ses besoins en denrées alimentaires, ce qui correspond à environ 170 millions de dollars.

Pour inverser cette tendance, le gouvernement veut intensifier le développement du secteur agricole afin d'accroître la production locale et tendre vers l’autosuffisance alimentaire.

 


Lopelle Mboussa Gassia