Aide au développement : 135 milliards $ de la Banque mondiale

Pour la Banque mondiale (BM), grâce à cet argent, il sera possible de financer plus rationnellement le développement de l'Afrique. Concrètement, il s'agit d'encourager et de capter de nouveaux investissements tant publics que privés dans la région. Toutes les ressources possibles devront être utilisées pour rechercher intensément les projets capables d'encourager l'investissement privé. L'urgence s'impose surtout après l'épuisement des fonds de réponse, une année à peine après les interventions de la BM au Malawi et au Népal. "Des problèmes tels que le virus Ébola, les inondations au Malawi ou le séisme au Népal ont épuisé en un an les fonds de réponse qui devaient durer trois ans". 

La reconstitution de l'AID à hauteur de 52 milliards de dollars américains visent à essayer de maximiser l'impact sur le développement. Actuellement, l'on semble porter un intérêt soutenu sur les projets régionaux en Afrique et la plupart des ressources mobilisées sont canalisées vers les projets régionaux d'infrastructures. En reconstituant l'AID et en prenant en compte les innovations financières, il sera possible, selon la BM, de mener à bien le programme de transformation de l'Afrique.