Les Dépêches de Brazzaville



Aires protégées : des pistes à explorer pour la mise en valeur des sites


Initié par le Programme des Nations unies pour le développement, à travers le projet régional de financement durable des aires protégées du Bassin du Congo, l’atelier de formation vise à doter les participants des techniques de mobilisation de financements innovants et à renforcer les capacités des formateurs chargés de relayer les connaissances acquises auprès des responsables locaux.

La Réserve naturelle de gorilles de Lesio-Louna et la Réserve de faune de la Léfini ont été retenues comme deux sites pilotes devant servir à la démonstration d’un mécanisme de financement novateur censé contribuer à améliorer la recherche des ressources propres à ces aires protégées et optimiser la contribution des partenaires.

La création des lieux d’hébergement et l’écotourisme figurent parmi les pistes de solutions, a confié Joseph Moumbouilou, le directeur général des Eaux et Forêts, par ailleurs, coordonnateur national de la Commission des forêts d’Afrique centrale. « Il faut qu’on arrive à un moment où les aires protégées génèrent les financements leur permettant de se développer. On peut, par exemple, développer l’écotourisme », a-t- il estimé.

La République du Congo a atteint 11% d’aires protégées, soit environ 4,3 millions d’hectares. Le pays veut créer une aire marine à Pointe-Noire, un prolongement du Parc national Conkouati-Douli. Durant deux jours, les participants vont échanger sur la gestion des aires protégées avec un focus sur l’opérationnalisation des mécanismes de financement et/ou de décaissement des recettes au profit desdites aires protégées.


Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

1- La photo de famille/Adiac Z- Les participants à l'atelier de formation/Adiac