Les Dépêches de Brazzaville



Appel à soutien: Jean-Paul Wabotaï veut vulgariser la marelle "Alphabet Africa"


L' appel de Jean-Paul Wabotaï s'adresse particulièrement à l'Union africaine, aux investisseurs privés et aux organismes de soutien à l'éducation en Afrique comme l'Unesco,  la Banque mondiale, la Banque africaine de développement  ainsi que les agences de coopération. Il sollicite l'investissement dans son projet afin qu'il soit installé le plus largement possible en Afrique pour le bénéfice des enfants africains.« L’avenir de l’Afrique repose sur sa jeunesse et son éducation », soutient-il.

La marelle "Alphabet Africa", explique son concepteur, est un jeu complet et universel pour les petits et les grands.  Elle a pour objectif de mémoriser les vingt-six lettres de l’alphabet français et donne accès à des déclinaisons à l’infini pour aborder des thèmes aussi variés que les verbes, la géographie, les noms communs, tout en s’adaptant au niveau du pratiquant. À propos de ce projet, d'ailleurs, l'ancienne directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, déclarait en  2014: « L’avenir que nous voulons commence par l’alphabet ». Et Ana Elisa Santana de Afonso, représentante de l’Unesco  au Congo, de renchérir: « Alphabet Africa, un projet éducatif et intemporel ». Un point de vue que confortait Hilaire Mputu Afasuka, spécialiste de programme de l’Unesco Paris qui indiquait: « Alphabet Africa est la clef de l’avenir »

Cette méthode éducative a été placée dans la carte géographique des innovations du XXIe siècle de l’Unicef en 2015. Après avoir vu le jour au Congo en 2012,  elle s’est installée en France dans l’école Aimé-Césaire à Créteil, puis dans deux écoles primaires de Montpellier, Alphonse-Daudet et Marie-Curie. La marelle Alphabet Africa vient d’être implantée dans le « Square Père Bonnet », quartier de Figuerolles, à Montpellier.

La marelle Alphabet Africa donne l’envie d’apprendre. Elle s’inscrit dans un milieu social, permet de développer les compétences cognitives, linguistiques qui sont au cœur d’une approche de l’épanouissement de la petite enfance, entre autres.

Après des premiers pas convaincants, reste à la diffuser en Afrique ! « L’avenir et le destin de notre continent sont dans nos mains, construisons-le ensemble », conclut Jean-Paul Wabotaï.

 


La Rédaction