Assurances : les sociétés locales s’approprient de nouvelles pratiques de contrôle
« Le ralentissement de la situation économique internationale et ses effets dans notre pays n’épargnent pas le secteur des assurances. Il est impérieux que les économies africaines renforcent davantage leur coopération dans les domaines diversifiés de l’économie, pour espérer sortir de la forte dépendance des ressources naturelles », a déclaré le directeur des institutions financières nationales, Constant Badia. Rappelons qu’une formation similaire a été organisée dernièrement à Bamako, au Mali, sur le thème:" le logiciel de contrôle sur pièces des sociétés d’assurances : appropriation pratique dans les directions nationales des assurances et mise en œuvre". La Cima est née en 1992, au Cameroun, de la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de créer un cadre pouvant contribuer de manière efficace à l’essor des marchés nationaux d’assurance à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives, et à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et réglementaires, impliquant à la fois une législation unique (code CIMA) et une structure de contrôle unique. Elle regroupe quatorze Etats membres de la zone franc à savoir : Congo; Gabon; Cameroun; Bénin; Burkina Faso; Mali; Niger; Sénégal; Tchad; Togo; la Centrafrique; Côte d’Ivoire; Guinée Equatoriale et Guinée-Bissau.
Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Le présidium lors des travaux |