Les Dépêches de Brazzaville



Basketball : trois villes pour accueillir la nouvelle édition de la Basketball Africa League


Les champions tunisiens de l’US Monastir seront probablement l’équipe à battre. Ils ont dominé les Angolais de Petro de Luanda, 83 à 72, lors de la finale de 2022, pour compenser la défaite de l’année précédente face aux vainqueurs de la première édition, les Egyptiens du Zamalek. Chaque équipe n’étant autorisée à recruter qu’un maximum de deux joueurs non Africains dans sa liste de 12 joueurs, l’espoir est qu’une exposition accrue à la compétition de haut niveau permettra d’améliorer le niveau de tous les joueurs, en ce qui concerne les talents locaux.

Comme l’an dernier, les douze équipes seront à nouveau réparties en deux conférences : la conférence du Sahara et la conférence du Nil. Dans chaque conférence sera disputée une phase de groupe de quinze matches au cours de laquelle chaque équipe affrontera une fois les cinq autres concurrentes de sa conférence. La phase de groupe de la Conférence du Sahara se déroule à la « Dakar Arena » du 11 au 21 mars, et la phase de groupe de la Conférence du Nil aura lieu au « Hassan Mostafa Indoor Sports Complex » du Caire du 26 avril au 6 mai. Les quatre meilleures équipes de chaque conférence accèderont aux play-offs sous la forme d’un tournoi à élimination directe et aux finales qui se joueront à la « BK Arena » de Kigali du 21 au 27 mai. 

Les douze équipes de la BAL

Voici les douze équipes participants à la BAL 2023 : Abidjan Basket Club - ABC Fighters (Côte d’Ivoire) ; AS Douanes (Sénégal) ; Kwara Falcons (Nigeria) ; Rwanda Energy Group - REG (Rwanda) ; Stade Malien (Mali) ; Union Sportive Monastirienne - US Monastir (Tunisie) ; Al Ahly (Égypte) ; Cape Town Tigers (Afrique du Sud) ; City Oilers (Ouganda) ; Ferroviário da Beira - CFV Beira (Mozambique) ; Club Atlético Petróleos de Luanda - Petro de Luanda (Angola) ; Seydou Legacy Athlétique Club - SLAC (Guinée).

« Le talent se trouve en Afrique », selon Amadou Gallo Fall

Pour Amadou Gallo Fall, qui a participé à la mise en place de la BAL, les deux premières éditions ont déjà eu un impact considérable sur la culture du basketball en Afrique. « Les équipes, en général, travaillent dur pour s’organiser. Elles se positionnent pour avoir une chance de remporter leur championnat local et de se qualifier pour la Basketball Africa League. Nous croyons au basketball en Afrique », a-t-il déclaré.

« C’est la raison pour laquelle nous sommes impliqués ici depuis plusieurs décennies. Nous nous évertuons à poser les fondations, à mettre en place les premiers éléments de base nécessaires à la viabilité à long terme. Il s'agit de rendre le jeu accessible, afin que davantage de jeunes garçons et de jeunes filles fassent rebondir le ballon et s'intéressent au basket-ball », a-t-il poursuivi.

 Il a estimé que la prochaine étape du projet est d’empêcher que ce talent africain ne s’exerce qu’à l'étranger, comme cela s’est produit avec beaucoup des joueurs qui ne sont jamais revenus.

« L’Afrique doit s’assurer qu’elle ne se contente pas que d’exporter des talents, mais qu’elle crée une valeur ajoutée autour de ses talents », a déclaré le Sénégalais, qui a travaillé pendant plusieurs années comme administrateur pour les Dallas Mavericks, un club de la NBA, avant de prendre en charge les activités de la NBA en Afrique.

Rappelons que la saison 2023 de la BAL va offrir un total de trente-huit matches sur trois mois entre Dakar, le Caire et Kigali.


Boris Karl Ebaka