Bassin du Congo : Arlette Soudan-Nonault porteuse du message de Denis Sassou N’Guesso à Mohamed VI

La ministre Alette Soudan-Nonault a été reçue en audience, le 18 octobre, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Les deux personnalités ont parlé des questions liées à l’environnement de façon générale et particulièrement du changement climatique.  

A sa sortie de l’audience, la ministre de l’Environnement a salué l’engagement du roi du Maroc en faveur de la biodiversité, ajoutant que le souverain était à l’origine de la proposition de création de trois commissions africaines relatives aux changements climatiques pendant la COP 22, à savoir la Commission climat pour la région du Sahel, la CCBC et la Commission climat des États insulaires. Indiquant également qu’en 2018, sa majesté le roi du Maroc a également participé au premier sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CCBC et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo.

La ministre congolaise a mis l’accent également sur la nécessité de poursuivre cette “diplomatie climatique” et de renforcer les économies vertes et bleue afin de réussir la transition énergétique, considérée comme une bouée de sauvetage face à l’urgence climatique actuelle.

Après avoir souligné l’importance des trois commissions réunies dans le même but, la coordinatrice technique de la CCBC a noté que le Bassin du Congo, qui est le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, est le premier espace environnemental, en termes de séquestration du dioxyde de carbone. Les marais du Bassin du Congo stockent à eux seuls au moins trente à trente et un milliards de tonnes de ce gaz carbonique, ce qui équivaut à trois années d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète.

Pour la coordonnatrice technique de la CCBC, l’objectif de maintenir la température de la planète à 5°C ne peut être atteint sans prendre en compte la problématique du Bassin du Congo.